Pour maintenir le cadre de vie des populations propre et promouvoir de meilleures conditions de vie, le gouvernement a initié en 2014, l’opération «Samedi propre». Une initiative qui réunit les samedis, les Comités Villageoises de développement (CVD), les Comités de développement des quartiers (CDQ), les volontaires d’engagement citoyen (VEC) ainsi que bien d’autres personnes autour des travaux d’intérêt public.
Des travaux, qui au-delà de participer à l’amélioration du cadre de vie, permet également au travailleur impliqué de disposer des revenus devant lui permettre de subvenir à ses besoins.
En 2019, « Samedi propre » a permis d’entretenir 38 villes et 747 quartiers dans 39 préfectures. Les responsables ont dénombré en tout 250 opérations de salubrité sur l’étendue du territoire avec 21.500 personnes mobilisées dont 12.139 femmes. Principalement, 649 dépotoirs sauvages ont été enlevés; 619,82 km de rues ont été balayées et désherbées ; 674,04 de caniveaux ont été curés. Ce n’est tout puisque 829 places publiques ont été entretenues ; 35 berges de rivières ont été améliorées et un total de 804 sensibilisations a été enregistré.
Globalement, de 2014 à 2019, les données du ministère du Développement à la base renseignent que l’opération a permis d’entretenir plus de 750 quartiers dans 38 villes du Togo (y compris le Grand Lomé) avec une mobilisation mensuelle de 60.000 travailleurs. Au cours de la même période, 1542 dépotoirs sauvages ont été enlevés ; 1800 kilomètres de rues ont été balayées et désherbées. De surcroît, près de 1600 kilomètres de caniveaux ont été curés ; 1390 places publiques ont été entretenues et les travailleurs ont aménagé 152 berges de rivières. L’initiative a permis de mener 1594 sensibilisations au total.
Ce rendez-vous mensuel est une opportunité pour les pouvoirs publics de faire d’une pierre deux coups : protéger l’environnement et accroître le revenu des populations. Celles-ci sont rémunérées à chaque séance, ce qui contribue à améliorer leurs conditions de vie.