En conférence de presse jeudi à Lomé, l’Union des ONG du Togo (UONGTO) a annoncé la célébration de la Journée Nationale de la Société Civile sur l’ensemble du territoire national du 18 au 23 Février 2019. Organisée avec l’appui du Pro-CEMA (Programme de Consolidation de l’État et Monde Associatif), cette journée vise à mettre en lumière les actions des organisations de la société civile et va concourir à offrir une meilleure reconnaissance de ces acteurs sociaux essentiels au développement et à la cohésion sociale du Togo.
Selon Aristide Djenda (Photo), directeur exécutif de l’UONGTO, la célébration de cette journée sera l’occasion pour les organisations de la société civile (OSC) de mieux se faire connaitre du public.
« La célébration de la journée nationale de la société civile s’organise dans tous les pays. Nous nous sommes demandé pourquoi ne pas faire comme les autres et montrer ce que nous faisons sur le terrain et nos réalisations », a-t-il déclaré.
Cette première édition de la Journée Nationale de la Société Civile sera marquée par des échanges sur les difficultés auxquelles les OSC sont confrontées dans le pays dans leurs actions en faveur des groupes défavorisés, des partages d’informations à la fois aux médias, aux décideurs et aux partenaires techniques et financiers et une conférence-débat sur le contrôle citoyen de l’action publique et surtout la projection d’un film sur les actions multiples des OSC.
Notons que les organisations de la société civile sont des acteurs de plein droit du développement, distincts des donateurs et des gouvernements. Et le moteur de l’action des OSC en matière de développement est la solidarité sociale. Elles soutiennent les personnes dans l’expression de leurs aspirations et aident à améliorer les conditions des divers groupes appauvris et marginalisés de la société.
Par ailleurs, elles sont une marque essentielle de la démocratie, cherchant à développer l’action organisée des personnes pour l’intérêt public et le changement social. Les OSC ont pour responsabilité première l’autonomisation des communautés.
Edem KOAMI