Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson se dit bouleverser par l’arrestation de Marguerite Gnakadé. Mercredi 17 septembre 2025, l’ancienne ministre des Armées a été arrêtée et amenée manu militari, par des hommes cagoulés dans les locaux de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à Lomé. Soumise à une audition, son domicile fait l’objet jeudi 18 septembre 2025, d’une nouvelle perquisition.
Dénonçant dans une publication l’arrestation de la « sœur Gnakadé », la députée à l’Assemblée nationale parle d’une humiliation pour le peuple togolais.
« Chaque arrestation arbitraire est une blessure infligée à notre nation. Trop, c’est trop ! Le peuple togolais mérite respect, liberté et dignité », a-t-elle écrit.
Gardée à vue à la DCPJ, Mme Gnakadé est auditionnée sur des faits à lui reprochés.
« Je reste aux cotés de la sœur Gnakadé et de toutes les victimes de l’injustice, jusqu’à la victoire de la liberté », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.
Rappelons que depuis vendredi 2 mai 2025, Mme Gnakadé a marqué sa rupture avec le pouvoir de Faure Gnassingbé par la publication des tribunes et vidéos critiques contre la gouvernance d’un chef d’État resté plus de 20 ans au pouvoir. Et samedi 30 août 2025, elle avait marché dans les rues aux côtés du M66 pour réclamer l’alternance politique au Togo.
@Gapola
