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SAFER : Ces dispositions pour protéger le patrimoine routier au Togo 

Rédigé par : Gapola

La Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) maintient le cap de la modernisation de ses services. Jeudi 24 novembre 2022, elle a fait visiter les professionnels des médias le poste de péage de Davié dans le Zio et le poste de contrôle des charges à l’essieu de Djéréhouyé à Atakpame dans l’Ogou. Objectif, leurs expliquer le fonctionnement et le mécanisme de surveillance desdits postes.

Société publique chargée de la gestion des péages, la SAFER allie modernisation des services, durabilité du patrimoine routier et sécurité de son personnel et des usagers de la route.

Ainsi, l’ensemble des postes de péage sont équipés de salles de supervision reliées à la direction générale par des technologies de dernière génération.

” Nos sites sont dotés de caméras qui permettent de suivre toutes les activités et de pouvoir agir en temps réel. En ce qui concerne les vidéos et images, elles sont stockées sur des serveurs de grande capacité” nous explique un agent de surveillance au poste de péage de Davié.

L’automatisation des guichets une autre réforme

Pour assurer la célérité du service et limiter les embouteillages aux postes de péage, la SAFER a également initié depuis quelques années l’autonomisation des guichets.

Aux postes de péage de Davié et d’Aképédo, les usagers de la route peuvent utiliser des vignettes en lieu et place du paiement en espèce.

” Lorsque l’usager arrive au guichet, il présente juste la vignette à un lecteur qui vérifie si la carte est valide. Lorsqu’elle l’est, le véhicule est autorisé à passer. Avec cette stratégie, nous sommes passés de la monnaie en espèce pour le paiement numérique” a indiqué M. Pana ingénieur électronicien à la SAFER.

Des révolutions au poste de contrôle des charges à l’essieu de Djéréhouyé

Créé par le Conseil National des Chargeurs du Togo (CNCT), le site de Djérehouye à Atakpamé est depuis quelques années doté par le gouvernement d’un poste de pesage.

Conçu sur le modèle de l’UEMOA et équipé de matériels de dernière génération, le site traite en moyenne 600 à 800 véhicules lourds par jours, soit environ 18.000 véhicules le mois.

” Au passage des véhicules, le système en fonction des véhicules défini la charge convenue. Et ici, nous sommes à une tolérance de 15% de surcharge. Lorsque la surcharge est comprise entre 1 et 3,99 tonnes, le véhicule est autorisé à payer des amendes à raison de 20.000 FCFA par tonne. Mais à partir de 4 tonnes, le véhicule est conditionné à un déchargement systématique” a expliqué M. Pana.

Une rigueur qui porte ses fruits

Selon Koffi Tchandine, assistant chargé de l’informatique et de la télécommunication, la rigueur de la SAFER porte ses fruits

” Aujourd’hui nous sommes à 95% de surcharge sur l’essieu et 5% de surcharge PTAC (poids total autorisé en charge). Pour gagner le pari de protection du patrimoine routier, il doit falloir régler le problème de la surcharge sur l’essieu. Un défi que la SAFER tente de relever à travers la formation et la sensibilisation des transporteurs ” a-t-il indiqué.

Caleb AKPONOU

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