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Séna Alipui : ” Ces cinq dernières années, nous avons su mener les discussions de sorte que la majorité ne sentent pas le besoin de passer en force “

Rédigé par : Gapola

A quelques mois, de la fin de la 6ème législature, le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale Séna Alipui dresse le bilan de la participation de l’Union des Forces de Changement (UFC) aux débats parlementaires et à la vie politique du Togo. Sur une radio privée de la capitale, le conseiller spécial du chef de file de l’opposition Gilchrist Olympio se revendique des acquis des cinq (05) ans de l’actuelle mandature.

Élus le 20 décembre 2018, les 91 députés vont finir leur mandat à l’Assemblée nationale. Et bien qu’étant minoritaire, le parti de Gilchrist Olympio, a su défendre son projet de société à l’hémicycle.

” Nous avons été élu le 20 décembre 2018, dans un contexte politique tendu. A l’époque, nous avons la feuille de route de la CEDEAO de 2018 avec un contexte économique défavorable. Et en face de nous à l’Assemblée nationale, nous avons le parti UNIR, qui avait une majorité confortable ” a rappelé M. Alipui avant d’ajouter : ” Ces cinq dernières années, nous avons su mener les discussions de sorte que la majorité ne sentent pas le besoin de passer en force “.

En termes de bilan, l’UFC se dit satisfaite des avancées mais croit que beaucoup restent à faire.

” Sur la base des engagements que nous avons pris, nous avons promis de limiter les mandats présidentiel, législatif et municipal à cinq ans. Ce qui fut fait. Nous avons promis amnistier les crimes politiques si nous avions eu la majorité. Ce n’est pas encore fait parce que nous n’avons pas eu la majorité “ a expliqué le député de l’Ogou.

S’agissant de l’apaisement du climat politique et l’amélioration des conditions de vie des populations l’UFC affirme s’être beaucoup investie.

” Nous avons décidé d’apurer tout ce qui était considéré comme détenu politique et les prisonniers de droits communs. Depuis notre présence à l’Assemblée nationale, pratiquement 2000 prisonniers ont été libérés. Nous avons promis des élections municipales, elles ont eu lieu. Nous nous sommes aussi engagés à faire de la chefferie une institution de sorte que les chefs aient un salaire et soient respectés. Pour l’heure, nous n’avons pas pu le faire. Mais nous continuerons par nous battre pour que nos projets de société soient une réalité comme nous l’avons fait pour la revalorisation du SMIG et plusieurs autres réformes “ a indiqué M. Alipui.

Dénonçant la lenteur indescriptible de l’administration judiciaire, l’UFC entend inscrire la question à son projet de société de même que les questions des Pme-Pmi, surchargées par les taxes et impôts dans un contexte économique délicat.

Par ailleurs, M. Alipui s’inquiète de la dépravation des mœurs dans le pays.

La prostitution prend de l’ampleur dans le pays. Les gens mènent une véritable vie de débauche. Pour nous, ce n’est que symptomatique de la crise de valeurs que nous avons actuellement. La pauvreté nous a poussé dans un certain retranchement qui font que si ce n’est pas réglé, à terme notre société va s’effondrer“, a-t-il exprimé.

@gapola

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