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La 2ème édition du Salon international du bétail et viande de l’Afrique de l’ouest (SIBVAO 2020) a été lancée mardi, à Lomé par Koutéra Bataka par le ministre togolais de l’agriculture, de la production animale et halieutique, en présence du Gal Damehame Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile et d’Issaka Sawadogo, président du Conseil d’administration de la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail et viande de l’Afrique de l’ouest (COFENABVI-AO).
Cette 2èmeédition qui sera tiendra du 7 au 10 mai prochains, réunira les éleveurs, les bouchers, les transformateurs de viande, les restaurateurs, les partenaires, bref tous les acteurs de la filière bétail-viande de 10 pays de l’Afrique de l’ouest à Lomé.
Placé sous le thème : « Chaîne de valeur bétail viande : contribution au développement des pays de l’Afrique de l’ouest », le SIBVAO 2020 sera meublé d’ateliers, des conférences, des expositions, des rencontres B to B etc…
Selon Koutéra Bataka, ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, le secteur de l’élevage est un secteur pourvoyeur d’emplois dans les pays de l’Afrique de l’ouest.
« Le secteur de l’élevage est un secteur essentiel au développement des économies de nos pays en Afrique de l’ouest. L’élevage seul contribue à hauteur de 44% au PIB agricole régional de la CEDEAO et la filière bétail, viande est pourvoyeuse d’emplois pour les jeunes et les femmes en Afrique de l’ouest. Mais la tâche qui incombe à tous de trouver des voies et moyens pour mieux développer la filière bétail, viande et lait, à travers des financements structurants de la chaîne de valeur, une bonne organisations des acteurs et la promotion des innovations, est grande. Et le SIBVAO est une belle opportunité », a-t-il déclaré.
A en croire El Hadj Amidou Alassani, président de la Fédération de la filière bétail viande du Togo le secteur bétail viande est vulnérable à cause de la faible professionnalisation des acteurs, de la productivité des espèces et du financement.
« Il s’agit de réunir les acteurs et les partenaires, faire en sorte que le secteur soit connu, montrer la partie économique et relever les difficultés auxquelles ce secteur est confronté », a-t-il expliqué.
Rappelons que le secteur bétail-viande occupe une très grande partie du monde agricole de l’espace CEDEAO et contribue à une large proportion au développement des États dans la lutte contre la pauvreté avec un cheptel estimé à plus de 346 millions de têtes.
Edem KOAMI
