Le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé accompagné de certains officiels togolais prennent part, à la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), une initiative du Japon depuis 1993. En plein séjour à Yokohama, les officiels togolais ont rencontré les hommes d’affaires nippons qui interviennent dans des domaines qui épousent parfaitement les différents axes du Plan National de Développement (PND).
L’objectif majeur étant de vendre la destination Togo aux différents investisseurs et opérateurs économiques japonais, cette visite sert de véritable aubaine pour le ministre du commerce, Kodjo Adedze qui a d’abord exprimé « la ferme volonté du gouvernement togolais à capitaliser les excellentes relations qui existent entre le Japon et son pays » avant de mettre la lumière sur « les opportunités d’investissement qu’offre le Togo avec l’implication du secteur privé prévues dans le Plan national de développement ».
De son côté, la ministre des infrastructures et des transports, Mme Zouréhatou Kassah-Traoré a exposé aux hommes d’affaires nippons « les efforts consentis par le gouvernement togolais au cours de ces dernières années dans les domaines des infrastructures et de l’énergie ». Son homologue de l’agriculture, Noël Koutéra Bataka a, à son tour, mis l’accent sur le bond qualitatif qu’enregistre le secteur de l’agriculture au Togo.
Toutes ces explications relatives au climat des affaires (lesquels sont propices aux investissements étrangers) ont été fructueuses. Il est à rappeler que, de par le passé, le Japon a financé le Togo, sur la période de 2011 à 2018, de 72.829.170 USD sans oublier leurs contributions dans la rénovation du port de pêche, leur soutien au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), la cartographie numérique, la construction des ponts sur les rivières Kara et Koumongou, pour ne citer que celles-là.
Tino A.
