Le récit d’un prétendu refuge togolais offert à , auteur du coup d’État déjoué au Bénin, n’est rien d’autre qu’une fabrication sensationnaliste. Une nouvelle fois, certains médias se livrent à des affabulations dangereuses, cherchant à semer la discorde entre les peuples togolais et béninois.
L’article de Jeune Afrique, qui insinue que le fugitif aurait trouvé asile au Togo, relève davantage de la fiction que de l’information. Ceux qui connaissent la posture diplomatique de Lomé savent qu’un tel scénario n’a aucune crédibilité. Les autorités togolaises, engagées depuis des années dans la construction de la paix et de la stabilité sous-régionale, n’ont jamais toléré que leur territoire serve de base arrière à des fauteurs de troubles.
Le leadership togolais, souvent salué pour sa capacité à tendre la main aux pays voisins, s’est toujours exprimé à travers des actes concrets de solidarité. Lors des premières attaques contre le Bénin, c’est bien le Togo qui était intervenu pour rétablir l’ordre républicain et éviter un embrasement. Un épisode que certains préfèrent aujourd’hui ignorer.
À plusieurs reprises, Lomé a apporté une assistance décisive à Cotonou : protection d’équipements sensibles, soutien tactique, appui aux forces de sécurité. Non par intérêt, mais par conviction. Car au Togo, l’entraide envers les nations voisines s’inscrit dans une vision plus large : celle d’une lutte commune contre les groupes armés, les rebellions et toutes les formes de déstabilisation.
Chercher à ternir l’image d’un pays résolument engagé pour la paix dans la CEDEAO relève donc d’une démarche malveillante. Le Togo demeure attaché à la coopération, à la discrétion diplomatique et à la stabilité régionale.
Les rumeurs, qu’elles viennent d’une presse « jeune » ou « adulte », ne sauraient briser la fraternité entre nations ni détourner Lomé de sa ligne : défendre la paix, toujours.








