Le ministre, secrétaire général de la présidence de la République Sandra Ablamba Johnson, également, gouverneur du Togo auprès du Groupe de la Banque mondiale, a présidé jeudi 26 septembre 2024, la revue du portefeuille des projets financés par le Groupe de la Banque mondiale. La cérémonie a connu la présence de Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale au Togo et du représentant-pays de la Société Financière Internationale (SFI), Christopher Balliet Bleziri.
Cette revue a porté sur les programmes et projets mis en place par le Togo en lien avec les objectifs de la Feuille de route gouvernementale 2025.
Ainsi, la session a permis de faire le point de l’exécution physique et financière des différents projets et programmes, d’identifier les contraintes puis de réfléchir sur les approches de solutions contribuant à l’accélération du rythme de la mise en œuvre des projets et programmes.
Aussi a-telle porté sur l’approche de gouvernance devant contribuer à plus d’efficacité de la dépense ainsi que les réformes pour alléger les procédures dans le cadre de l’exécution des projets.
Ouvrant les travaux, Dr Johnson s’est félicitée de la tenue de la revue qui permettra d’améliorer les conditions de vie des populations.
Au nom du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, Mme Johnson a salué la mobilisation des ressources par la Banque mondiale pour soutenir les réformes visant à assurer un mieux-être à la population au Togo.
« Cette revue m’offre l’occasion pour exprimer, au nom du chef de l’État notre profonde gratitude au Groupe de la Banque Mondiale pour l’excellence de la coopération entre cette institution et notre pays, coopération qui ne cesse de se consolider en particulier à travers l’accroissement constant du portefeuille des projets et programmes de développement », a-t-elle indiqué.
Aussi s’est-elle félicitée de la pertinence des discussions au cours de cette revue et invité les responsables des Unités de gestions des projets à redoubler d’efforts dans l’exécution des projets afin de permettre au gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations.
« Nous avons le devoir d’impacter significativement les laborieuses populations à travers nos interventions. Pour ce faire, notre leitmotiv doit être l’amélioration de la qualité de la dépense. Conformément aux orientations du chef de l’Etat, nous sommes appelés à faire une utilisation efficiente des ressources allouées au budget de fonctionnement et une allocation conséquente des ressources aux actions à fort impact sur la vie des populations », a-t-elle déclaré.
Prenant la parole M. Sissoko a salué les performances du Togo en matière de développement et réitéré l’engagement de son institution à poursuivre l’accompagnement du Togo.
« Nous avons fait le pari d’appuyer plus fortement le Togo dans la mise en œuvre des stratégies de développement à travers le nouveau cadre de partenariat-pays 2025-2029. Nos ambitions pour le Togo sont très fortes et nous sommes ouverts à toutes les propositions pour mieux répondre aux nouveaux besoins des populations », a-t-il expliqué.
Les travaux ont été sanctionnés par des recommandations et suggestions dont leurs mises en œuvre permettront au Togo de maintenir la bonne performance aussi bien en matière de taux de décaissement des ressources allouées et en matière des réformes dans le cadre de la coopération avec la Banque mondiale.
Aujourd’hui et à la faveur des réformes, l’engagement de la Banque mondiale au Togo s’élève à 1,21 milliard de dollars US contre seulement 174 millions de dollars US en 2017.
A cela s’ajoute l’accès au guichet pour la prévention et la résilience qui permet au pays de bénéficier d’un montant d’environ 315 millions USD pour soutenir la mise œuvre de la stratégie nationale pour le renforcement de la résilience des populations dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Urgence de la Région des Savanes (PURS) dont le décaissement est lié à l’approbation du Conseil d’Administration de la Banque mondiale.
Par ailleurs, de nouvelles opportunités de mobilisation de ressources supplémentaires se profilent avec la mise en œuvre du nouveau cadre de partenariat pays 2025-2029 pour lequel le Groupe de la Banque mondiale envisage de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars soit plus de 900 milliards de FCFA. Un financement qui permettra d’appuyer le pays pour les reformes et les investissements dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires pour les cinq prochaines années.
Rappelons que le portefeuille actuel de la Banque mondiale couvre quatre secteurs à savoir les infrastructures, le développement durable, le développement humain et l’économie et la compétitivité.
@gapola