L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) renaît de ses cendres. Après des années d’inactivités, il a organisé mercredi 13 mars 2024, à Lomé, son premier numéro de ” Café Médias ”. Une initiative pour lancer les 10 projets au programme des activités de l’agenda 2024 de l’UJIT.
Ouvert devant un parterre de journalistes et d’officiels, le premier numéro de ” Café Médias ” relance les activités de l’UJIT.
” Il faut que l’UJIT renaisse et nous avons l’obligation d’y contribuer tous. L’UJIT est la première organisation de presse au Togo. Créée en 1992, elle est affiliée à la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). On peut comprendre à quel point cette organisation est présente dans la vie des journalistes ” a expliqué Eli Goka-Adokanou, secrétaire général de l’UJIT avant d’ajouter : ” Nous estimons qu’après avoir essuyé des moments de recul, il faut qu’ensemble nous nous remettions au travail ”.
Ainsi, après le 11 août 2023, date d’élection du nouveau bureau, il s’est donc agi de consolider l’équipe, de revisiter le fichier des membres et de lancer des consultations collectives.
” Autre chose que nous avons fait, a été aussi de remobiliser les partenaires qui sont entre autres, l’Union Africaine des Journalistes, la Fédération Africaine des Journalistes, la Fondation Konrad Adenauer, l’Ambassade de France, l’Ambassade des Etats Unis pour ne citer que ces derniers. Après avoir renoué ce contact, il a fallu que nous leurs présentions ce que nous allons faire en 2024. D’où cette table ronde pour le mettre au grand jour après la validation ” a indiqué M. Goka-Adokanou.
Dix projets à dérouler durant l’année
Selon le secrétaire général de l’UJIT, la première phase du projet est liée à la formation sur le comportement ou le travail déontologique à faire pendant les élections. La seconde porte entre autres sur des thématiques spécifiques comme le journalisme de solution, médias et industrie culturelle.
” Nous estimons qu’il faut aussi travailler sur ces thématiques en insistant sur les thématiques liées à la promotion du genre dans les médias togolais… Autre chose, c’est qu’il faut renforcer davantage le travail des journalistes en termes d’écriture professionnelle tout en faisant de sorte que les médias puissent avoir les moyens d’envoyer des journalistes sur le terrain ” a expliqué M. Adokanou avant d’ajouter : ” Nous ne faisons que du factuel pour la majorité des journalistes, pas parce que nous ne pouvons pas faire du travail de terrain, mais parce que les organes de presse n’ont pas les moyens pour envoyer les journalistes sur le terrain ”.
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