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Togo : La CNAP fait des propositions en vue de l’assainissement du cadre politique

Rédigé par : Gapola

La Concentration nationale entre Acteurs Politiques (CNAP) a pris fin mardi 13 juillet 2021, après six (6) mois de discussions. Ce dialogue inter-togolais initié par le Gouvernement en vue des préparatifs des prochaines élections régionales a débouché sur de nombreuses recommandations. Non contraignantes et non coercitives, ces recommandations vont être transmises au Premier-ministre pour examen.

La CNAP a eu pour facilitateur, Payadowa Boukpessi. Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires a dévoilé que les propositions issues de ce cadre sont de plusieurs ordres.

Plus d’une cinquantaine de propositions à soumettre au Gouvernement en vue « d’assainir le cadre politique togolais ».

Sur le cadre électoral, 29 propositions ont été faites sur le code électoral. En dehors du code électoral, 4 recommandations ont été formulées sur la Constitution de la 4è République togolaise, 2 sur la loi fixant les conditions d’exercice de liberté de réunions et de manifestations pacifiques publiques, 7 sur la charte des partis politiques, 3 sur la loi portant décentralisation et liberté locale, 1 sur le statut de l’opposition et 3 sur les mesures d’apaisement. Trois (3) propositions ont été faites pour un cadre permanent de concertation entre les politiques.

              Payadowa Boukpessi, juge et partie de la CNAP

La CNAP a été décidée au Conseil des ministres du 23 décembre 2020. Ceci grâce à la communication du Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, concernant une rencontre qu’il a eue avec les partis politiques dans le cadre de la préparation des élections régionales.

Ouverts le 19 janvier dernier, les travaux devraient enregistrer la participation de 21 partis politiques. C’est-à-dire les formations politiques ayant présenté des candidats à au moins l’une des trois dernières élections au Togo, notamment les législatives de 2018, les locales de 2019 et la présidentielle de 2020. A l’arrivée 17 partis ont pris part aux travaux.

Les partis regroupés au sein de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) ont boycotté le dialogue. Ils avaient conditionné leur participation à la satisfaction des préalables posés. Notamment, la résolution de la crise post-électorale de la présidentielle du 22 février 2020 et la libération de tous les détenus politiques.

Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a participé au 1er round avant de claquer la porte. Le parti du bélier noir n’avait pas apprécié les conditions dans lesquelles le dialogue se déroulait.

L’Alliance nationale de changement (ANC) a pris part à presque toutes les discussions. Mais le parti dirigé par Jean Pierre Fabre va suspendre sa participation aux travaux à la veille de la clôture. Il déplore que ses propositions n’aient pas été prises en compte.

Les discussions se sont déroulées au Ministère en charge de l’Administration territoriale. Elles ont été présidées par le Ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi.

@gapola                                                                   

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