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Togo : Le CACIT contre les restrictions de la liberté de la presse

Rédigé par : Gapola

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité et la Torture (CACIT) promeut et défend la liberté de la presse au Togo. Avec le soutien de l’UNESCO, il a lancé une campagne digitale sur la liberté de la presse visant à outiller les journalistes sur les différents mécanismes de leur protection en vue de l’enracinement de la liberté de la presse dans le pays.

En effet, la campagne qui consiste à réaliser de courtes vidéos traitant des questions relatives aux droits de la presse, s’inscrit dans le cadre du ”Projet d’accompagnement pour un meilleur accès des journalistes au droit et à la justice au Togo”.

Elle vise à amener les journalistes à mieux connaître leur droit afin d’exercer leur profession en toute quiétude.

Aussi vise-t-elle à mieux les renseigner sur les mécanismes de protection au niveau national, continental et international.

” Sur le plan national, toute victime peut saisir les tribunaux et la Cour, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les organisations de presse telles que l’Observation Togolais des Médias (OTM) ou le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP). Elle peut également saisir les organisations de la société civile comme le CACIT” renseigne la vidéo.

Aussi met-elle en exergue, les dispositions constitutionnelles relatives à la liberté de la presse notamment l’article 26 de la constitution togolaise qui dispose que : ” Toute personne à la liberté de diffuser par parole ou par écrit ses opinions et les informations qu’elle détient dans le respect des limites définies par la loi ”.

Des dispositions régionales et internationales

En effet, dans le cadre de l’exercice de sa fonction, le journaliste peut être appelé à saisir des institutions régionales ou internationales pour faire rétablir ses droits.

Au plan régional, il peut donc se référer aux institutions comme la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ou encore la Cour de justice de la CEDEAO. Sur le plan international, le journaliste peut saisir le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, en cas de violation de ces droits.

Dans la campagne, le CACIT plaide aussi pour la sécurité des femmes journalistes et appelle l’Etat à garantir ces différents droits aux professionnels des médias.

@gapola

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