Les lecteurs et abonnés du quotidien Togopresse peuvent être privés de leur journal entre le 6 et le 8 août prochains. Et pour cause, les agents de l’EDITOGO envisagent une cessation de travail pour exiger de meilleures conditions de travail.
Cette décision de cessation de travail a été notifiée le 29 juillet au directeur général de ce service. Il s’agit pour les agents de l’EDITOGO de réclamer des avantages que leur a accordés l’État.
En effet, pour aider les agents de l’État à faire face à la cherté de la vie, le gouvernement togolais a octroyé en 2008, 8000 et 6500 francs CFA aux agents dont le salaire est jugé trop bas. Également en 2013, ils ont bénéficié d’une prime forfaitaire de 30.000 et 20.000 francs CFA. A EDITOGO, les agents sont au courant de ces avantages mais n’en bénéficient pas.
C’est donc pour réclamer justice que les agents de ce service étatique ont décidé d’observer une grève de 72 heures à compter du 6 août prochain.
Durant cette période, toute activité de l’EDITOGO, y compris l’impression du quotidien national Togopresse, sera suspendue. Cette menace sera exécutée si jusqu’à cette date, la direction de l’EDITOGO ne réagit pas.
Esaïe EDOH