En appelant jeudi 28 mars 2024, au dialogue sur la nouvelle constitution votée par les députés de l’Assemblée nationale, Paris offusque à Lomé. Les soutiens à la V République parlent d’ingérence en arguant que la France n’a pas à se mêler aux débats sur la réforme constitutionnelle au Togo. Selon eux, le Togo est un pays souverain qui peut changer quand il le veut de régime politique.
Le changement de constitution opéré dans la nuit de lundi à mardi, au Togo, continue de susciter des réactions aux plans national et international.
Ainsi, jeudi sur la RFI, la France s’est clairement exprimée sur le changement de constitution au Togo. Dans sa réaction, Paris a appelé toutes les parties prenantes au dialogue en vue d’un consensus sur la question.
Pour les soutiens à la réforme constitutionnelle, cette sortie de l’ancienne métropole du Togo vise à voir le bébé mourir dans l’œuf.
« Le Togo après près de 4 décennies d’expériences du régime présidentiel veut s’essayer au régime parlementaire pour s’adapter à ses propres réalités. Nous avons le droit de prendre en toute responsabilité la voie qui donnera la fierté et nos marques à notre pays », ont-ils expliqué.
Selon eux, le monde aujourd’hui est très dynamique et bouge avec des enjeux multiformes. Et le continent noir pour sa part est à la croisée des chemins avec une montée significative de courants panafricanistes qui, prônent, cherchent et fouillent pour une identité africaine en termes d’économie et d’organisation à tous égards.
Raison de plus à ce que les grandes nations occidentales, surtout la France, se doivent à raison gardée de se mettre à l’écart de la nouvelle donne au Togo.
Aussi rappellent-ils que le Togo est un pays souverain qui est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire.
@gapola
