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TOGO : L’OMS ENCOURAGE LE FINANCEMENT DU SECTEUR DE LA SANTÉ

Rédigé par : Gapola

Lomé abrite depuis le mardi 1er octobre, un atelier de 4 jours sur l’analyse de la protection contre le risque financier en santé. Ouvert par Akakpo Midamegbe, directeur de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique, la rencontre permettra  de renforcer les capacités nationales dans le suivi des progrès dans la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle.

Cette rencontre est une aubaine pour les acteurs de la santé de mener des réflexions sur la problématique du financement de la santé, afin de réduire les inégalités d’accès aux soins et services de santé.
A l’ouverture de la rencontre, la représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Fatouma Binta a salué les efforts fournis par le gouvernement togolais et les mécanismes mis en œuvre pour favoriser l’accès aux services de santé notamment l’INAM, School-ASSUR pour ne citer que ceux-là. 
“Ceci témoigne de l’importance que le gouvernement accorde au financement du secteur de la santé orienté vers la protection des personnes les plus vulnérables”, a-t-elle souligné. 
En effet, la protection contre le risque financier en santé vise à minimiser les dépenses catastrophiques. Elle constitue un pilier essentiel de la couverture santé universelle (CSU), auquel tous les Etats membres de l’OMS, ont souscrits et qui est repris dans les Objectifs de Développement Durable 3 relatif à la santé dont la cible 3.8 est : “atteindre la Couverture Santé Universelle y compris protection du risque financier, l’accès équitable aux services de santé, médicaments et vaccins pour tous”.
Malgré les efforts consentis dans différents pays, les données factuelles disponibles montrent que chaque année, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté pour avoir payé de leur poche les services de santé et environ 800 millions sont exposé aux dépenses catastrophiques en consacrant plus de 10% du budget de leur ménage aux dépenses de santé.  Fort de ce constat, il apparait donc, selon Dr Fatouma,  “évident l’urgente nécessité de renforcer les stratégies et actions visant la protection contre le risque financier en santé”.
C’est ainsi que l’OMS, dans son nouveau Programme Général de Travail (le 13ème) adopté par l’Assemblée Mondiale de la Santé en 2018 a placé la CSU au centre de son action avec comme objectif de faire en sorte “qu’un milliard de personnes supplémentaires bénéficient de la couverture sanitaire universelle”.
La rencontre prend fin vendredi prochain.
Eza Agbévi

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