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Afrique-Russie : Les étudiants étrangers peuvent désormais travailler en Russie

Rédigé par : Gapola

La vision sur la Russie chez la plupart des étrangers, il y a de cela cinq ans, était associée, aux “froid”, “Vodka”, “belles femmes”, “ballet” et “ours”. Ces dernières années, la propagande extérieure sur le pays est : “En Russie, tout le monde est méchant, ils ne sourient pas” et “En Russie, tout le monde est cruel”. Ce stéréotype né du fait de la politique d’informations sur la Russie dans les pays africains est assez restreint du fait de la difficulté linguistique du pays vis à vis du reste du monde.

Les étudiants africains vivant en Russie estiment que l’accent devrait être mis sur le patrimoine historique, les traditions culturelles, les attractions touristiques, la nature, les réalisations scientifiques et les résultats sportifs de la Russie.

Le stéréotype “Les Russes sont méchants, ils ne sourient pas” s’est formé en partie parce que : la majorité de la génération plus âgée ne parle pas anglais, de sorte que lors d’une discussion avec un étranger, il est difficile de communiquer librement avec ce dernier, ce qui rendait la communication difficile. Aujourd’hui, la jeunesse russe a tendance plus à s’intéresser aux étrangers, aux cultures africaines, à l’afro dance, à la musique africaine, ce qui renforce les relations entre la jeunesse russe et la jeunesse africaine.

Les ressortissants étrangers continuent de voyager en Russie, d’étudier et de travailler, bien que d’autres médias montrent assidûment que de plus en plus de citoyens étrangers quittent la Russie. Même dans la ville frontalière de Belgorod, il y a aujourd’hui plus de dix mille étudiants étrangers. Plus de quatre mille étudiants étrangers étudient à l’université d’État de Belgorod, dont 1 031 sont originaires d’Afrique du Nord, et 265 d’Afrique tropicale.

« Nous ne pouvons pas affirmer que le racisme a été complètement éradiqué en Russie. Il existe, bien sûr, mais il n’est pas aussi répandu que le montrent d’autres médias”, a déclaré une étudiante Togolaise Akatse Bright…

« La Fédération de Russie compte aujourd’hui de nombreuses personnes instruites qui non seulement s’intéressent aux cultures étrangères, mais aussi aux brassages culturels à travers sa multinationalité. Je n’irai pas loin, les professeurs ont une approche assez intéressante, et demandent plus de nous. En principe, les gens ont la même attitude envers tous les étrangers ». Akatse a également ajouté qu’il était auparavant difficile de trouver un emploi en Russie, mais qu’en 2020, le président russe Vladimir Poutine a décidé d’introduire une loi dans le code du travail russe, qui permet désormais aux étudiants étrangers de travailler : « Cela améliore considérablement les conditions de vie des étrangers en Fédération de Russie. Dorénavant, la seule question urgente est d’acquérir des compétences linguistiques suffisantes en russe pour faciliter la communication au travail et aux heures libres ».

Pour l’étudiant camerounais Raphaël Fouda : « les Russes ont soif de rencontrer des étrangers, ils sont intéressés. Beaucoup de nos étudiants pensent qu’il est beaucoup plus facile de rencontrer des gens en Russie, car il y a une véritable ouverture. »

Il faudra des années avant que la situation des stéréotypes ne s’améliore. Mais il est déjà possible de créer une image positive sur la Russie aux yeux des étrangers.

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