Maikoul Zodi et Alexandre Amani, respectivement représentants du mouvement “Tournons La Page” (TLP) au Niger et en Côte d’Ivoire sont empêchés lundi, d’entrée au Togo pour le lancement de TLP, prévu mercredi à Lomé. Cet empêchement fait réagir Amnesty International qui déclare inacceptable l’altitude des autorités togolaise.
En effet, le Front Citoyen Togo Debout (FCTD), en collaboration avec le SIADH-Togo ont annoncé une conférence de presse mercredi à Lomé, pour le lancer la banche togolaise du mouvement “Tournons La Page”(TLP). A cet effet, les représentants du mouvement des pays voisins sont invités. Malheureusement, celui du Niger et de la Côte d’Ivoire sont empêchés d’entrée au Togo.
Selon Amnesty International, l’interdiction d’entrée sur le sol togolais aux représentants de TPL est une violation des droits humains.
“L’inacceptable interdiction montre jusqu’où les autorités togolaises sont prêtes à aller pour s’opposer à tout suivi indépendant de la situation des droits humains“, a tweeté Amnesty International.
Pour cette organisation de défense des droits de l’Homme, “ces activistes doivent jouir de leur liberté de circulation dans l’espace communautaire d’Afrique de l’Ouest”.
D’après Amnesty International, il urge que le gouvernement “œuvre à mettre en place d’un climat de confiance en respectant et promouvant les droits de tous, y compris des individus participant aux mouvements pro-démocratie“.
Suite à ce constat, l’ONG “appelle le gouvernement à respecter ses engagements internationaux et régionaux en protégeant les libertés d’expression, d’association et de circulation des activistes et défenseurs des droits humains et de respecter la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits humains“.
Eza Agbévi