Ce jeudi, les militants et sympathisants des 14 partis de l’opposition étaient de nouveau dans la rue pour le compte du 2em jour des 3 jours de la série de manifestations de la coalition de l’opposition contre le régime de Faure Gnassingbé. Et si le mercredi, au lieu de la plage, la marche a chuté à Déckon où s’est tenu un meeting improvisé, ce jeudi à ce même carrefour commercial de la capitale Lomé, les leaders et les manifestants de l’opposition ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. Ce qui a occasionné de nombreux blessés dans le rang des manifestants. Et s’il a déploré ce qui s’est passé, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Damehame Yark n’a pas manqué de tenir pour responsables les organisateurs de la manifestation qu’il qualifie d’ailleurs de « criminels ».
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Pour le ColDamehame Yark (Photo), les manifestants seront toujours dispersés par les forces de l’ordre et de sécurité tant qu’ils ne respecteront pas ce qui a été convenu pour les marches.
Cette situation, pouvait être évitée si les organisateurs avaient respecté les clauses des rencontres préparatoires de ces 3 jours de marches en chutant les manifestations à la plage comme prévu.
« Il n’était pas question de faire un meeting à Déckon, car c’est un centre commercial où certains compatriotes font leurs affaires », a-t-il fait remarquer.
Ce qui s’est passé mercredi et jeudi à Déckon était prémédité soutient-il. D’ailleurs, il accuse un parti politique de l’opposition qui au cours de sa réunion hebdomadaire a demandé à ses militants de sortir de l’itinéraire.
Ce faisant les leaders de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition sont tous des « criminels ».
Rappelons que samedi, les togolais seront encore dans la rue pour réclamer le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora et le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir.
Edem KOAMI