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DES DIRECTEURS DE PORTS AFRICAINS A LOMÉ POUR DÉFINIR LE RÔLE DE L’ÉTAT DANS LES ACTIVITÉS PORTUAIRES

Rédigé par : Gapola

Quel est le rôle de l’État dans l’économie maritime et portuaire ? La question fait l’objet d’une rencontre de 4 jours ouverte  lundi, à Lomé. Dans la capitale togolaise,  des directeurs de port des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre débattent de nouvelles stratégiques afin de rendre plus compétitifs les ports du continent. Des débats menés dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Association de Gestion des Ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC).

           
Placée sous le thème : “Le rôle de l’État dans l’économie maritime et portuaire – expérience des ports de l’AGPAOC au regard des pratiques mondiales”, la 40ème AG de l’AGPAOC, couplée avec la 15ème table ronde des directeurs généraux permettra aux participants d’échanger leurs expériences en matière de gestion des ports afin que chacun a son niveau améliore la gestion de sa structure portuaire.
Cette rencontre de Lomé, d’après le Contre-Amiral Fogan Adégnon, directeur général du Port Autonome de Lomé (PAL), relève d’une importance capitale face aux défis de l’heure.
“Face aux multiples défis qui interpellent le développement de nos ports, l’intégration, la solidarité, l’échange d’expérience et surtout l’appui des gouvernements membre, seront incontestablement les seuls moyens qui permettront d’atteindre nos objectifs”, a-t-il évoqué.
Augustin Fatondji Tonan, secrétaire général de l’AGPAOC, a pour sa part souligné que la rencontre de Lomé est une bonne opportunité pour se  fixer des objectifs et relever également des défis.
“Cette rencontre est une occasion pour nous de réfléchir sur les défis pluriels que nous impose le contexte économique, car, du monde de conditionnement des marchandises jusqu’aux moyens de levage, nos ports sont affectés par la célérité des progrès technologiques à tel point que les recherches de solutions dépassent le cadre unique de compétence de nos autorités nationales”, a-t-il rappelé.
De son côté, Zouréhatou Kassah-Traoré, le ministre togolais des infrastructures et des transports, a salué la solidarité au sein de l’AGPAOC qui contribue au développement des pays à travers les activités portuaires et maritimes.
“Face à la croissance du trafic maritime international, il s’avère nécessaire, voir indispensable, qu’au niveau du continent africain et au niveau sous-régional, nos regroupements soient plus forts et à même de défendre les intérêts du continent. C’est à ce prix que nos États et plus particulièrement nos ports pourront tirer profit du développement du commerce international”, a-t-elle souligné.
Au cours de l’assise, les délégués venus de tous les pays membres de l’AGPAOC échangeront les expériences en matière de gestion des ports pour l’amélioration de la gestion des structures portuaires pour un développement économique durable des pays. Ensuite, ils se pencheront sur le rôle des Etats dans la gestion des activités portuaire et maritime. 
Les contraintes et défis à relever dans l’investissement des multinationales privées et institutions financières dans l’économie maritime et portuaire seront aussi à l’ordre jour tout comme l’implication des structures de régulation publique, communales dans la gestion et le plan de développement des activités portuaires et maritimes.

Au-delà des échanges et réflexions qui vont meubler cette rencontre, elle sera également marquée par une assemblée générale élective qui permettra aux délégués d’élire un nouveau secrétaire général de l’association.
S’agissant de l’AGPAOC, elle est une organisation économique et intergouvernementale sous régionale, créée en octobre  1972 à Freetown en Sierra Léone. Elle a pour mission d’améliorer l’activité portuaire et contribuer largement au développement socio-économique de la sous-région. Elle dispose d’un conseil, d’un comité directeur et d’un secrétariat général comme organe de fonctionnement. Elle compte 24 états membres titulaires, 9 membres associés et 4 membres observateurs. L’association à son siège au Nigeria.
Esaïe EDOH

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