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ÉLIMINATOIRES CAN 2019: LES 5 RAISONS DES CONTRE-PERFORMANCES DES ÉPERVIERS

Rédigé par : Gapola

Troisième du groupe D avec 5 points, les Éperviers du Togo vont jouer en mars prochain la finale de ce groupe face aux Écureuils du Bénin. La sélection togolaise a balbutié son football durant cette campagne des éliminatoires et le public sportif togolais reste dubitatif sur sa qualification. Une victoire en terre béninoise conjuguée avec une victoire ou un match nul des algériens sur les gambiens qualifierait le Togo. Ce sont de véritables équations difficiles à résoudre alors que le Togo pouvait mettre tous les atouts de son côté pour se qualifier plus tôt que prévu. Alors, la rédaction de gapola.neta analysé la situation et sort le résultat du diagnostic décliné sous 5 points.

1- Un manque de Leadership:
Les cadres de cette équipe ne motivent jamais les jeunes dans les moments difficiles. Pas de leader à chaque poste de jeu, ce qui fait qu’il n’y a pas de hiérarchie en tant que tel. L’épopée 2006 des Éperviers a été une réussite parce qu’il y avait des cadres qui sont présents sur et en dehors du terrain et jouent pleinement leurs rôles. Personne ne prend de responsabilité dans le nid des Éperviers, ce qui empiète sur les résultats de la sélection nationale.
2- L’état de la pelouse synthétique:
 
Posée en 2007 en vue de la CAN U17 jouée au Togo, la pelouse synthétique du stade municipal de Lomé est âgée de 11 ans alors que sa durée d’utilisation est de 10 ans maximum. Cette pelouse, est un véritable calvaire pour les joueurs. Cela fait que toute équipe ne pourra plus produire son jeu habituel. L’Algérie, ayant battu le Togo, n’a pas produit le meilleur football de son histoire. Cette pelouse à handicapé la sélection nationale dans ces éliminatoires. Vivement l’ouverture du stade de Kégué.
3- La blessure des percuteurs:
 
Le vent aurait pu tourner en faveur du Togo dans ces éliminatoires si ces joueurs de percussions étaient présents au même moment. Gilles Sunu a montré lors de sa première sélection face à la Gambie à Lomé toute sa technicité et son sens à aller très rapidement vers l’avant. Razak Boukari, un autre type de joueurs percuteurs, absents lors des 3 derniers matchs et Bebou Ihlas, ce joueur polyvalent qui pourra beaucoup apporter. Le Togo n’a pas marqué assez de buts dans cette campagne  (3 au total en 5 matchs) faute à l’absence des joueurs percuteurs. La présence de ces joueurs pourrait inverser la courbe.
4- La descente aux enfers d’Adebayor:
Icône du football togolais,  le capitaine est devenu l’ombre de lui-même depuis quelques années en sélection. A part marquer des buts, Shéyi pesait également sur le jeu de l’équipe nationale. Ces dernières années, les buts ne viennent plus et son influence sur le jeu diminue voire disparaît. L’illustration parfaite a été le match de piètre qualité livré contre les Fennecs.
5- Un sélectionneur moins inspiré:
 
Quelques victoires en match officiel, le bilan de Claude Le Roy à la tête des Éperviers n’est pas reluisant. Le sélectionneur est en perte de vitesse et manque véritablement  d’imagination pendant les matchs. Que de mauvais choix à des moments importants. Ce qui condamnerait le Togo dans cette poule D des éliminatoires de la CAN 2019.
Voilà ce qui expliquerait la situation actuelle au cours de ses éliminatoires. A quelques mois de ce match couperet à Cotonou, on espère pour le compte de cette finale du groupe D, une renaissance du capitaine, une bonne lecture du jeu de la part du sélectionneur et un effectif complet pour faire qualifier le Togo pour le rendez-vous du Cameroun.
John ATTISSO

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