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Enseignement : Un engagement dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs

Rédigé par : Gapola
Base de tout développement, l’éducation constitue aussi un élément important dans l’amélioration de la cohésion sociale et économique des populations. Sauf que de par le passé, les conditions de vie et de travail des acteurs dans le domaine, rimaient avec la précarité. Une chose qui va conduire ces derniers, à des mouvements de grève devant emmener les autorités publiques à des décisions visant une certaine amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
 
Finies les années ou l’enseignement dans la fonction publique rimait avec la précarité. Partis d’un salaire minimum de 35.000 FCFA, l’État va s’engager dans des mesures visant l’amélioration des conditions de vie et de travail de ces acteurs engagés dans la formation scolaire des populations, en particulier la jeunesse.

Aujourd’hui dans la fonction publique, l’enseignant classé cadre A1 avec une Maîtrise, commence sa carrière avec un salaire de 195.000 FCFA, qui au bout de 10 ans, devra connaître une augmentation de 70% et de plus de 80% à la fin, soit 442.000 FCFA.

  

Mieux jusqu’en 2005, c’est un salaire qui était compris entre 113.000 FCFA et 244.000 FCFA.

Pour ce qui concerne l’enseignant cadre A2 avec une Licence, il commence sa carrière avec un salaire minimum de 172.160 FCFA et termine avec 337.440 FCFA. Toutefois il note dans l’intervalle d’une carrière de 10 ans, une augmentation de salaire allant 79 à 80%.

Un peu plus bas, la catégorie B regroupant les diplômés du Bac, commence avec 123.126 FCFA et terminent avec 288.407 FCFA. Là, c’est une augmentation de salaire en progression de 86 à 87% en 10 ans.

Les classés catégorie C ou titulaire d’un BEPC, débutent avec 103.090 FCFA comme salaire de base et finissent avec 185.730 FCFA. Dans cette catégorie, c’est une augmentation allant de 102% à 114,5%.

Pour ce qui concerne la catégorie D, qui couvre les détenteurs du CEPD, ils sont rémunérés sur un salaire de base de 72.237 FCFA pour finir à 138.349 FCFA.

En récapitulatif, les revalorisations des salaires condensés sur un (1) an, fait  750.000 FCFA soit 59.000 FCFA par mois pour la catégorie A1 et A2.  Au niveau de la catégorie B, c’est une augmentation estimée de l’ordre de 564.000 FCFA, soit 47.000 FCFA le mois. Pour les catégories C et D l’on parle d’une augmentation de 588.000, soit 49.000 FCFA le mois.

Mais toutefois il est à noter que des solutions restent encore à trouver au niveau de la prime de salissure destinée à l’utilisation de la craie et les primes de veille, liée à la préparation des fiches ainsi que les recherches.

Caleb AKPONOU

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