Restée impuissante face à la tenue des élections législatives du 20 décembre 2018, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition annonce une nouvelle phase de la lutte pour “la libération” du Togo des “mains des Gnassingbé”. Cette nouvelle phase commence par une manifestation de rue qu’elle projette sur le 12 janvier 2019.
Face à la presse mercredi à Lomé, la C14 a dénoncé le scrutin du 20 décembre qui n’est autre qu’un “coup de force électoral” orchestré par le gouvernement avec la complicité de la CEDEAO. En guise de dénonciation, elle appelle à de nouvelles manifestations de rue pour “libérer” le pays.
“Le régime a perpétré un coup de force le 20 décembre 2018 par une CENI illégale avec un taux de participation fantaisiste et des résultats préfabriqués avec 77 sièges dont 59 UNIR et 18 autres UNIR habillés en indépendants. Le reste des 14 sièges étant affectés à des partis notoirement connus comme des alliés d’UNIR. Au total, UNIR s’octroie 100 % des sièges à l’Assemblée nationale”, lit-on dans la déclaration de la coalition.
Dans le souci d’exprimer sa désapprobation des élections du 20 décembre et dénoncer le rôle au combien complice de la CEDEAO dans ce “coup de force électoral “, la coalition va renouer avec ses manifestations de rue qui d’après elles seront plus “rudes”. La première s’annonce pour le 12 janvier.
Esaïe EDOH