Depuis quelques mois, le capitaine des Éperviers du Togo n’est plus dans les petits papiers d’Abdullah Avci, l’entraîneur d’Istanbul Basaksehir. Emmanuel Adebayor (Photo), en club ne joue que des bribes de matchs et lors du dernier mercato hivernal, selon des rumeurs, a suscité l’intérêt du club turc Fenerbahçe et du club quatari Al-Rayyan, 4ème du championnat “Qatar Stars League”. Les faits montrent que l’emblématique capitaine de la sélection nationale est confronté à un véritable chemin de croix cette saison. Dans l’optique du match du 24 mars entre le Bénin et le Togo, la question récurrente est de savoir si Adebayor sera apte physiquement, techniquement et psychologiquement pour jouer une rencontre d’un tel acabit.
Malgré sa situation actuelle, le plus optimiste de tous les temps, Claude Leroy trouve en Adébayor, l’homme à faire la différence au cours de cette rencontre contre le Bénin.
“C’est un grand gabarit et sur des pelouses où il y a de grands rebonds, c’est handicapant pour lui. On avait joué sans lui en Gambie et on avait gagné… Je parle souvent avec Shéyi. Le match aura lieu le 24 mars, nous avons encore le temps et, a priori, il n’y a aucun problème sur sa participation”, a-t-il déclaré, il y a quelques mois, au site de la Confédération Africaine de Football cafonline.com.
La dernière prestation très inquiétante d’Emmanuel Adebayor face à l’Algérie à Lomé ne présagerait rien de bon. Lors de cette rencontre du 18 novembre dernier, Adebayor a montré ses limites physiques, tactiques et techniques sur le terrain. De novembre à ce jour, l’attaquant togolais a moins joué en club, ce qui pourrait être un handicap pour ce joueur malgré son expérience énorme.
En sélection nationale, le choix des joueurs est fait par rapport aux meilleurs du moment. Et visiblement, Adebayor n’en serait pas un. La sélection nationale est dans une période critique, alors le temps n’est plus à l’expérimentation. Ça urge!
Vivement que son but marqué sur penalty en club, le dimanche dernier, avant ce grand match puisse lui donner un second souffle.
John ATTISSO
