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Le procureur de la République poursuit les 3 journalistes sur la base du droit commun

Rédigé par : Gapola

Talaka Mawama



Le procureur de la République Talaka Mawama, s’est prononcé mercredi 15 décembre 2021, sur l’affaire des deux journalistes placés sous mandat de dépôt. Pour le magistrat, c’est le droit commun en l’occurrence le code pénal qui est appliqué aux directeurs de publication des journaux « L’Alternative » et « Fraternité ».

Pour situer l’opinion sur la détention des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah, le procureur de la République s’est expliqué mercredi sur l’affaire.

Accusés d’outrage envers des représentants de l’autorité publique et la diffusion de fausse information de nature à troubler la paix publique, par les ministres Pius Agbetomey et Kodjo Adédzé, respectivement ministre de la justice et ministre du commerce, les journalistes Ferdinand Ayité, Joel Egah et Isidore Kouwonou font l’objet d’une poursuite judiciaire.

Pour Talaka Mawama, procureur de la République, la dénonciation portait sur une émission audiovisuelle à laquelle ont participé les trois (3) journalistes susmentionnés.

« L’analyse des faits a révélé des faits d’outrage envers des représentants de l’autorité publique et la diffusion de fausse information de nature à troubler la paix publique au sens des articles 490, 491, 492 et 497 du nouveau code pénal », a-t-il expliqué. 

Ainsi, suivant les dispositions, l’enquête à la BRI, a conduit à l’interpellation des journalistes Ferdinand Ayité et Joel Egah.

« Une mesure de 48 heures a été prise à leur encontre, le temps de poursuivre les enquêtes. A l’issue de l’enquête, ils ont été présentés devant le procureur de la République ensemble avec l’enquête dont ils ont fait objet et des scellés des pièces à conviction. A l’issue des interrogatoires, des charges ont été immédiatement requises avec l’ouverture d’une information judiciaire », renseigne M. Talaka.

Pour le procureur, la poursuite des journalistes sur la base des droits communs se justifie.

« La poursuite de ces journalistes sur la base du droit commun se justifie du fait que les faits incriminés ont été commis par le canal d’un réseau social, un moyen de communication expressément exclu de la loi 001-2020 relative au code de la presse et de la communication. Cette loi dispose que les réseaux sociaux sont exclus du champ d’application du présent code et que ces réseaux sociaux sont soumis aux dispositions des droits communs », rappelle le procureur de la République avant d’ajouter : « Tout journaliste, technicien ou auxiliaire de médias, détenteur de la carte de presse qui a eu recours aux réseaux sociaux pour commettre ces infractions sont conformément soumis aux dispositions du droit commun ».

Aussi informe-il que l’instruction judiciaire des trois (3) journalistes se poursuit dans le strict respect des dispositions en vigueur.

@gapola

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