Accueil » PASJ : Le bilan 6 ans après

PASJ : Le bilan 6 ans après

Rédigé par : Gapola


Lancé en 2014, pour redorer le blason de la justice et instaurer un climat de confiance entre la justice et les justiciables, le Programme d’appui au secteur de la justice (PASJ), a permis au Togo en six ans d’exécution, de reformer le secteur, même si les défis demeurent.


Le PASJ est initié par le gouvernement avec objectif de renforcer le cadre de pilotage du secteur de la justice, d’améliorer l’accès au droit et au service public de la justice, et de lutter contre l’enrichissement illicite et la corruption.


Financé à hauteur de 6,2 milliards FCFA, et subdivisé en deux volets, ce programme lancé par le gouvernement en 2014, présente un bilan qui se veut satisfaisant en six (6) ans d’exécution.


Parmi les changements, l’on note « le renforcement du pilotage du secteur judiciaire et l’informatisation des chaînes judiciaires ; l’amélioration du cadre normatif et de l’accès au droit et à la justice des populations ; le renforcement des capacités du personnel à travers des missions d’étude, l’amélioration du cadre de vie des détenus, la mise sur pied de la police judiciaire ; l’achat d’équipements informatiques et de matériels roulants modernes ».

 

Aussi, le programme qui s’inscrit dans le secteur de concentration pour le renforcement de l’Etat de droit au Togo, a également « offert une meilleure connaissance du droit à la population togolaise, en améliorant la justice juvénile, et en renforçant le contrôle du travail des magistrats. De plus, il a permis de construire, de réhabiliter et d’équiper des infrastructures judiciaires ».


Et à la lumière des résultats, l’on peut certes parler d’un succès, mais nombre de défis restent à relever. Et pour ce faire, le Gouvernement compte poursuivre ses efforts de modernisation de la justice.


Ainsi, pour la période 2021-2025, les pouvoirs publics comptent mettre en œuvre une politique nationale de la justice afin de consolider les acquis en renforçant les infrastructures judiciaires et pénitentiaires, ainsi que la fonction de statistiques, de planification et d’informatisation de la justice, et la réduction des délais de traitement des dossiers au niveau des juridictions.


En outre, il prévoit également la « mise en place de différents bureaux d’accueil et d’information du justiciable, la réduction de la population carcérale et l’amélioration des conditions de vie et de détention des prisonniers qui ne sont jamais au service de ces derniers, quelle que soit leur couche sociale ».


Edem KOAMI

E-Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com

Tél : (00228) 92 42 51 78 / 97 85 10 60 : Pour vos reportages, annonces et publicités, contacter le service commercial de votre site Gapola.   

Laissez un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. AcceptER Lire Plus....

Politique de confidentialité et de cookies