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Procès Madjoulba : Les avocats de la défense boycottent l’audience de plaidoirie 

Rédigé par : Gapola

L’audience relative au procès de l’assassinat du colonel Madjoulba s’est poursuivie samedi 4 novembre 2023, avec beaucoup de tâtons. Les avocats de la défense qui jusque-là ne se sont pas entendus sur le jour de leur plaidoirie ont boycotté l’audience. Leur absence constatée, le président du tribunal militaire de Lomé a renvoyé le procès sur lundi 06 novembre 2023.

L’audience même a été à deux doigts d’être reportée. Prévue pour 9h00, elle s’est finalement ouverte à 11h55. La faute aux avocats de la défense. Ceux-ci ont simplement brillé par leur absence.

Depuis hier, les avocats ont fait comprendre à la cour qu’ils ne sont pas disponibles pour défendre les accusés samedi. Ils ont souhaité qu’on leur donne assez de temps pour préparer la défense.

À l’ouverture, le président a donné la parole au ministère public pour ses observations qui a son tour l’a renvoyée au bâtonnier représentant le barreau du Togo.

Pour le bâtonnier, la défense est sacrée. Selon lui, ce procès s’inscrit dans l’histoire du Togo et pour la beauté du droit, pour la santé du droit, il a demandé qu’on accorde ce renvoie à la défense pour lundi.

Pour sa part, le procureur a estimé que pour le respect du tribunal, les avocats devraient être présents avec le droit de ne rien dire. Il a demandé que le renvoie leur soit accordé pour lundi, assorti de la mention obligatoire.

C’est ainsi que le président du tribunal a renvoyé le procès pour lundi à 8h30, délai de rigueur.

Retour sur la journée du vendredi

Le boycott du jour est la conséquence de l’audience du vendredi 03 novembre. Hier, le procureur près du tribunal militaire a requis 50 ans de réclusion criminelle contre le général de Division Abalo Kadangha et le caporal-chef Yendoukoa Songuine, chauffeur du feu Col Bitala Madjoulba.

Il est un peu clément envers le colonel Ali Kodjo commandant du GAFA central au moment des faits contre qui 40 ans de réclusion criminelle a été requis.

Le procureur a requis également 30 ans de réclusion criminelle contre les commandants Bouwè et son adjoint Atèkpè. Ces deux officiers commandaient l’Unité de sécurité militaire (USM). La même peine est requise contre la soldate Akouna, secrétaire en permanence lors de l’assassinat du colonel Madjoulba.

A l’issue de ces peines requises qui sont synonymes de peine de substitution à perpétuité, les avocats de la défense ont proposé que les plaidoiries démarrent le 6 novembre prochain contrairement au 4 novembre retenu par les juges et le procureur.

@gapola

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