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Promotion de la femme :  Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma expose à New-York les avancées du Togo

Rédigé par : Gapola

Une délégation togolaise prend part à la 68ème session de la Commission de la condition de la Femme des Nations Unies à New-York, aux Etats-Unis d’Amérique (USA). Conduite par Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, la délégation a eu à présenter mercredi 13 mars 2024, les efforts du Togo en matière de promotion du droit de la femme.

Placés sous le thème : « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes », les travaux de la 68ème session de la Commission des Femmes des Nations Unies ont été ouverts mercredi 13 mars 2024, à New-York en présence des délégations des pays du monde.

A l’occasion, Mme Apédoh-Anakoma n’a pas manqué d’exposer les efforts du Togo en matière de promotion du droit de la femme et de son autonomisation.

Aussi a-t-elle mis un accent particulier sur le leadership du chef de l’Etat, qui aujourd’hui permet de classer le Togo au nombre des premiers pays du continent à s’engager pour l’épanouissement de la femme. Un engagement décliné dans la feuille de route 2020-2025 du gouvernement.

Sur le plan juridique, le Togo a adopté des textes et revisité d’autres pour prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et des filles. Il s’agit notamment de la révision du Code des personnes et de la famille de 2022 qui abroge les dispositions relatives au délai de viduité et qui prend en compte les questions relatives à la reconnaissance de la contribution non monétaire de la femme dans le ménage lors de la dissolution du mariage.

Voté en 2022, le nouveau code punit le viol, le harcèlement sexuel, les discriminations et les violences à l’égard des femmes.

Le nouveau code du travail met un accent particulier sur la protection de l’emploi de la femme salariée pendant la période de la grossesse, de l’accouchement, du congé de maternité et de l’allaitement pour lui permettre de bénéficier de la totalité de son salaire pendant les congés de maternité.

La loi du 9 novembre 2018 sur l’impôt réduit et supprime plusieurs taxes. Elle est favorable aux entreprises surtout les petites et moyennes et permet aux femmes d’entreprendre davantage en vue de leur autonomisation économique.

La loi portant code foncier et domanial de 2018 assure l’égalité de droit homme et femme en matière foncière.

Sur le plan économique, les initiatives sont également légion.

Pour résoudre le problème d’accès des femmes et des filles aux crédits, le gouvernement a initié en 2014 le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI). Le bilan des 10 ans de parcours de ce mécanisme a permis d’octroyer des crédits à 1 868 017 de personnes dont 1 214 211 femmes.

Avec le projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs, 1420 jeunes entrepreneurs dont 15% de femmes sont accompagnés dans les chaînes de valeurs agricoles. A cela s’ajoute la mise en place des Zones d’Aménagement Agricoles Planifiées (ZAAP) où les femmes représentent 42% des producteurs ;

Grâce au programme de filets sociaux et services de base 196 463 ménages ont bénéficié des transferts monétaires dont 185 389 femmes.

En plus de ces projets, s’ajoutent d’autres initiatives notamment le projet d’autonomisation des femmes rurales au Togo qui cible les groupements de femmes en leurs apportant des appuis techniques par la formation des membres et des appuis en matériels de production, de transformation et de transport et l’octroi de 25% des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs.

Selon Mme Apédoh-Anakoma, ces efforts ont permis au Togo de passer d’un score de 84,4 en 2021 à 97,5 en 2024 en matière de promotion du leadership féminin dans les instances de décisions, dans les entreprises et dans l’entrepreneuriat, selon le rapport « Women Business and The LAW » de la Banque Mondiale, publié le 04 mars dernier, faisant du Togo premier pays réformateur en Afrique et 19ème au rang mondial.

Poursuivre les initiatives de développement

Pour renforcer ces mesures qui ont un impact positif sur les femmes et les jeunes, le Togo a adhéré au projet régional d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) dont la mise en œuvre va toucher directement 159 557 adolescentes âgées de 10 à 24 ans par des actions de scolarisation, d’autonomisation économique et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Par ailleurs, le Togo travaille à maintenir les filles dans le cursus scolaire et surtout dans les filières scientifiques et industrielles pour réduire l’impact des pesanteurs socioculturels liés au statut de la femme, lutte contre les violences basées sur le genre, prévient et lutte contre l’extrémisme violent qui risque d’annihiler les efforts et les acquis en matière d’autonomisation de la femme et des jeunes.

S’agissant des perspectives, la ministre a exprimé la volonté manifeste du chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé à renforcer ses actions de mobilisation des ressources pour l’extension et la mise à échelle des différentes mesures et programmes pour le bien-être de la population en général et des femmes et des filles en particulier.

@gapola

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