Dr Tiemele Kouakoutié |
Présentez-vous à nos lecteurs
Je sais que beaucoup d’entre vous sont curieux de savoir qui je suis. C’est une préoccupation noble dans la mesure où on ne peut pas bien travailler avec quelqu’un sans savoir qui il est véritablement. Mais je peux vous rassurer que je suis l’un des vôtres, car bien que non togolais de nationalité, je viens d’un peuple frère et ami avec qui le Togo a déjà entretenu de belles relations d’amitié et de coopérations. Pour tout dire, je suis ivoirien de naissance mais togolais dans l’âme car j’aime la terre togolaise et c’est ce qui justifie ma présence ici parmi vous comme travailleur dans une entreprise togolaise. Je suis marié et père d’un enfant. Sur le plan académique et professionnel, je suis un universitaire ayant le grade d’assistant en science de gestion. Mes travaux sont surtout focalisés sur l’étude du comportement d’achat de manière générale. Singulièrement, je travaille d’une part sur la décision d’achat familial en y incluant un aspect genre, c’est-à-dire spécifier le rôle de la femme dans ladite décision. D’autre part, nous avons travaillé sur le risque lié à l’achat de biens usagés notamment les véhicules d’occasion communément appelés « France au revoir ». Sur le plan professionnel, nous sommes depuis 2006 dans le circuit des établissements supérieurs privés en tant qu’enseignant et ces dernières années nous avons assuré des fonctions purement administratives. Ne voulant pas trop rentrer dans les détails, je précise par ailleurs que je suis un spécialiste de la communication ayant connu des fortunes diverses.
Quelles sont les raisons qui ont motivé votre nomination au poste de directeur général de l’IAEC ?
Je pense qu’il ne faut pas aller chercher loin là où il y a une réponse immédiate. Tout travailleur est sur un marché qu’on nomme marché de l’emploi. Il a le devoir de se promouvoir sur ce marché pour valoriser ses acquis (savoir, savoir-faire et savoir-être). De surcroit, ce marché est de plus en plus ouvert. Ce qui explique qu’un togolais peut travailler au Bénin ou même en Côte d’Ivoire ou ailleurs et vice-versa. Me concernant, c’est une opportunité qui s’est présentée à moi et j’ai cru à mes chances et cela m’a été bénéfique. Mais ce que vous devez comprendre, c’est que rien ne vient ex nihilo ! Tout part de quelque chose. Le hasard même s’il existe et je n’en doute point, mais est qu’à même minimisé dans bien des cas surtout pour ces postes hautement stratégiques. Tout peut partir de quelque chose d’anodin. Mais dans la vie, il faut prendre tout ce qu’on fait comme travail au sérieux. Tout travail, quel que soit sa nature est une prestation de service. Donc si ce service est bien rendu, il y a souvent des récompenses surprises. Et je pense que cela fut mon cas avec l’Institut de Langues et de Commerce International (ILCI) à qui je fais des travaux d’encadrement d’étudiants depuis près de trois ans. En substance, je ne pensais pas en faisant ce travail que j’étais suivi de près par les responsables de cet institut. Mais il y a une chose, je faisais ce travail avec beaucoup de sérieux et d’abnégations et cela m’a valu d’être dans le viseur de mes responsables que je salue et remercie au passage. Ainsi, à la faveur du partenariat entre l’ILCI et le groupe BK, je fus copté par l’ILCI pour assurer sa représentation au sein de la direction de GBK.
Parlez-nous un peu du partenariat ILCI-GBK
Franchement je ne peux pas trop en dire sur le contenu du partenariat entre l’ILCI et le Groupe BK puisque je n’en suis pas l’un des signataires. Mais ce qu’il y a lieu de comprendre c’est que le Groupe BK a une vision de développement qui met en vigueur son extension vers l’international et je pense que cela est une vision partagée par l’ensemble des établissements qui se veulent sérieux. Il faut dépasser le cadre du « micro état » pour rechercher les opportunités que présente le marché planétaire et y développer son affaire. Je crois que c’est ce qui a favorisé ce partenariat entre l’ILCI et le GBK. En signant ce partenariat le 17 mai 2018, je pense que ces deux instituts veulent partager les bonnes pratiques en matière universitaire. Aussi, j’estime que l’ILCI, en assurant l’administration de l’IAEC voudrait mener à bien la mise en œuvre d’un système pédagogique orienté à l’international. Il faut comprendre que nous sommes dans un monde, comme énoncé ci-haut, dominé par un marché planétaire donc de plus en plus compétitif où seuls les meilleurs gagnent. ILCI-Paris en m’envoyant ici pour y assurer les charges de Directeur Général voudrait être au cœur de ce dispositif d’internationalisation de l’IAEC. Cela ne peut se faire sans y intégrer un système d’assurance qualité et une organisation rigoureuse pour définir une offre plus alléchante capable d’intéresser le public. Je remercie d’ailleurs les responsables du Groupe BK pour la procédure d’assurance qualité déjà en vigueur et cela doit être un signal fort pour susciter l’intérêt et la confiance des partenaires du système universitaire local que sont le ministère, les parents d’étudiants et autres. En quelques mots, voilà à quoi ressemble le partenariat ILCI-GBK.
Quelles solutions de l’IAEC face au covid-19 ?
Vos ambitions pour la rentrée 2020-2021 ?
Pour finir nous voudrions bien vous dire merci pour cette opportunité que vous nous donnez pour nous exprimer. Nous voudrions aussi profiter de cette lucarne pour témoigner notre reconnaissance à nos employeurs pour leur confiance, gage de réussite dans toute entreprise. A nos partenaires, nous voudrions leur donner l’assurance d’une franche collaboration et nous nous disposons pour toutes les éventualités dans le sens d’une meilleure assurance de notre.