Au Togo, la transformation du poisson pour la consommation est une vieille pratique et qui se perpétue. Mais avec l’appui des différents partenaires au développement, l’activité tend à se moderniser.
Aujourd’hui le poisson constitue à plus de 60%, la source de protéine la plus accessible aux populations surtout les plus défavorisées.
En effet, et pour être consommé, le poisson est soit séché, salé, frit ou encore fumé.
Mais il faut rappeler que la dernière technique est la plus adoptée par les populations, dont celles en bordure de mer, en sont devenues maîtres dans l’art.
C’est notamment le cas de la zone de katanga, caractérisée par d’intenses activités de pêche avec des femmes regroupées au sein de l’association dénommée FETRAPO (Femmes Transformatrices de Poissons).
Il s’agit là des femmes, qui se sont rendue spécialistes dans la transformation du poisson.
Sauf que depuis fort longtemps, le manque d’infrastructures adéquates, a pour conséquence directe, des pertes post-captures et des impacts négatifs sur l’environnement.
A cela s’ajoute également, les conditions de transformation peu hygiénique.
Mais depuis, quelques initiatives en cours, permettent de les accompagner et d’améliorer la transformation des poissons.
C’est le cas du Projet d’Appui au secteur Agricole (PASA) qui accompagne ces femmes dans l’amélioration de leurs activités avec la construction des fours améliorés.
Au total, il sera construit 108 fours améliorés dans l’accompagnement de ces femmes transformatrices.
Une démarche qui devrait permettre d’améliorer la transformation des poissons pour la consommation, d’agir sur la productivité et d’impacter positivement l’environnement par la réduction des gaz rejetés dans la nature.
Caleb AKPONOU