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Togo : Cet appel d’Ambroise Kpondzo pour le reboisement des abords des routes

Rédigé par : Gapola

L’abattage anarchique des arbres pour la construction des routes au Togo inquiète l’Observatoire Ouest Africain de l’Environnement (OOAE). Face à la presse mercredi 1er février 2023 à Lomé, Ambroise Kpondzo, directeur exécutif de l’OOAE a interpellé les autorités administratives, municipales et sociétés de BTP, sur la nécessité de reboiser les abords des routes dans le Grand Lomé et dans toutes les villes du Togo.

Depuis que les grands travaux notamment la construction et la réhabilitation des routes sont lancés au Togo, l’OOAE contraste malheureusement l’abattage anarchique des arbres sans aucune mesure de reboisement des abords une fois les routes réalisées.

” Le boulevard qui passe à Deckon, la route de Kpalimé, la route de Ségbé, la voie des deux lions à Agoè même l’avenue de la Libération et la route qui mène à la foire sont une désolation pour les passagers, les oiseaux et autres espèces qui ont pour abri les arbres. Par contre, le boulevard qui passe devant le campus jusqu’à Lomé 2 est bien boisé. Il y a donc nécessité de suivre cet exemple car l’arbre a son importance et son utilité dans la vie de l’homme et de la protection de la biodiversité ” fait remarquer M. Kpondzo.

Pourquoi reboiser est-il important ?

L’arbre est une importance capitale pour l’homme et les animaux. Il est source de bien-être physique et contribue à la qualité de la vie.

Aussi participe-t-il à la régulation des écarts extrêmes de température, à la protection contre la chaleur, à l’ornement de la ville et permet à l’homme et autres espèces de se récréer.

” Les oiseaux meurent parce qu’ils n’ont plus d’abri. Faute d’arbre les piétons marchent sous le soleil. C’est pourquoi nous interpellons les entreprises de BTP et ceux qui construisent les routes de penser à reboiser les abords des routes. Un arbre qui a plus de 200 ans dans un pays, devient un monument ” a indiqué M. Kpondzo.

La prolifération des plastiques, un autre danger

Selon le directeur exécutif de l’OOAE, le phénomène des plastiques non bio dégradables reprend du poil de la bête au Togo.

” Ce sujet est d’actualité au Togo. Depuis le décret de 2011, peu de chose a bougé. Pis, la production des plastiques non biodégradables a augmenté et les sachets pullulent sur le marché. C’est dommage pour ce pays. Il y a lieu que le gouvernement face respecter le décret et que les producteurs, distributeurs et consommateurs sachent que ces sacs plastiques constituent un danger non seulement pour les humains, mais pour les espèces animales” a-t-il rappelé.

Caleb AKPONOU

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