Comme beaucoup d’ex-internationaux togolais, Mohamed Abdel Kader Cougbadja Touré a refait surface le samedi 27 juillet, au stade rénové de Kégué, dans un match qui les a opposés aux anciennes gloires du football africain. Si le résultat final (4 buts à 2 en faveur des légendes togolaises) n’a pas véritablement surpris, une confession du natif de Sokodé, seul buteur togolais en coupe du monde, a été suffisamment scrutée par l’opinion publique.
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Interrogé en fin de match, l’ancien sociétaire de l’Étoile filante de Lomé s’est désolé de la torpeur dans laquelle baigne l’équipe nationale.
« Actuellement, le football togolais n’est plus du tout ce qu’il était. N’ayons pas peur des mots, il faut qu’on se dise la vérité », a-t-il déclaré.
Ce constat, qui n’est tout de même pas faux, a contraint l’international togolais, à ne plus s’intéresser aux matchs des Eperviers.
« Je ne regarde plus les matchs, je consulte seulement les résultats », a-t-il avoué.
En homme avisé, Mohamed Abdel Kader Cougbadja Touré a prodigué de conseil à l’endroit des acteurs du football.
« Il faut chercher les armes là où il faut pour faire face à cette adversité qui freine le football togolais » a-t-il exhorté
Une chose est sûre, le football togolais, jusqu’à preuve de contraire, a du plomb dans les ailes et il est même moribond. Le moment s’y prête bien pour poser les bonnes questions, trouver les bonnes réponses afin de redonner au football national ses lettres de noblesse.
Augustin AKEY