Faure Gnassingbé |
Réélu avec 70% des suffrages, à la présidentielle du 22 février, Faure Gnassingbé a prêté serment dimanche, pour un nouveau quinquennat. Trois étapes ont marqué la cérémonie solennelle qui s’est déroulée dans la salle des fêtes de la Présidence de la République.
Ça y est ! Faure Gnassingbé est officiellement reconduit dans ses fonctions de Président de la République Togolaise ce dimanche 3 mai 2020.
Pour la circonstance, une cérémonie solennelle s’est déroulée en trois étapes à la salle des fêtes de la présidence de la République.
A retenir, la prestation de serment proprement dite, la remise de Grand collier de grand Maître des ordres nationaux puis le discours du Président de la Cour Constitutionnelle.
La prestation de serment
« Devant Dieu et le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté populaire, Nous Faure Essozimna Gnassingbé, élu Président de la République Togolaise, conformément aux lois de la République, jurons de respecter et de défendre la Constitution et de respecter loyalement…. », les fonctions que le peuple nous confie.
Un serment du nouveau Président, qui s’engage par l’occasion à défendre le pays sur tous les plans.
La remise du grand collier
En effet, après sa prestation de serment, le Chef de l’État a procédé à la réception du Grand collier de grand Maître des ordres nationaux.
Une cérémonie suivie de la réception du drapeau national de la main de l’armée.
Une manière pour les hommes en uniforme de témoigner officiellement leur allégeance au président nouvellement élu.
Discours du Président de la Cour Constitutionnelle
Tout le protocole a été coiffé par le discours du Président de la Cour Constitutionnelle, Abdou Assouma, qui dans son intervention met en garde les contestataires de la réélection de Faure Gnassingbé, « si davantage quelqu’un s’y oppose à cette investiture, force va rester à la loi quel que soit l’âge de son auteur ».
Au-delà, le Président de la cour Constitutionnel est également revenu sur le bilan du quinquennat antérieur de Faure Gnassingbé.
Un bilan positif, selon Aboudou Assouma, soldé par un plébiscite de plus de 70% aux élections présidentielles du 22 février.
Caleb AKPONOU