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Togo : La PIA, pour relever les défis d’industrialisation

Rédigé par : Gapola

L’industrialisation est le fer de lance du développement économique d’un pays. Au Togo, pour lancer le secteur, le pays fait la promotion de plusieurs projets et programmes dont la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA) qui marque une nouvelle ère du secteur industriel dans le pays.

Constituée de différentes infrastructures, les travaux de réalisation de la PIA sont déjà à plus de 55%. Aujourd’hui, la route PIA-Kpomé permettra de doter la voie d’ouvrages de drainage, d’assainissement et d’un pont de 25 mètres pour faciliter la circulation des riverains. Longue de 10 kilomètres, elle a pour objectif d’augmenter les capacités de transit de la PIA et de créer des emplois massifs.

Sont aussi prévus, des usines et entrepôts sur les installations en faveur des investisseurs. L’infrastructure sera construite sur deux chaussées de 07 mètres (2×2 voies), avec un terre-plein central de 02 mètres. Quant à la plateforme proprement dite, lancée sur une superficie d’environ 129 ha elle devra être étendue sur 392 ha avec la construction des infrastructures connexes.

Des centres actifs sur la PIA

L’un d’eux est le centre de formation en couture industrielle. Il a été mis en service en octobre 2022 et forme des jeunes aux métiers du textile pour l’usine de vêtements made in Togo. L’idée est d’employer les personnes formées dans les usines de textiles annoncées sur la plateforme. 12 000 jeunes devraient être embauchés.

Du travail offert aux jeunes

Des unités industrielles ont déjà signé un contrat d’installation sur la PIA avec des emplois créés dans leur phase d’installation. La plateforme qui vise à créer au total près de 40 000 emplois, renferme un port sec, un terminal à conteneurs, un parking à camions, des entrepôts, une usine d’assemblage des motos électriques et de triporteurs… qui sont opérationnels.

Une usine de fabrication d’engrais NPK va commencer ses activités sur place. L’infrastructure est déjà créée et quasiment équipée. Il est attendu d’elle une capacité de production de 200 000 tonnes par an pour améliorer l’offre d’engrais de qualité pour les agriculteurs locaux.

@gapola

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