Dans une lettre adressée le 16 avril, à l’Archevêque Emérite de Lomé, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), estime ne plus pouvoir se taire sur les accusations portées à l’encontre de son Président, Jean Pierre Fabre. Elle exige du coup, les preuves des accusations d’ici une quinzaine, à défaut que le prélat les présente devant les tribunaux ou la hiérarchie de l’Eglise catholique.
Rien ne sera plus comme avant, puisque l’ANC a décidé de ne plus se taire, face aux accusations portées par Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, à l’encontre de son Président, Jean Pierre Fabre.
La goutte d’eau qui déborde le vase
La conférence de Presse animée le 08 avril dernier, par l’Archevêque Emérite de Lomé, sur la situation post-électorale, sera la goutte d’eau de trop pour faire déborder le vase.
L’ANC estime que le prélat au cours de sa rencontre avec la presse en date mentionné plus haut, a de nouveau abusé de sa position de la haute hiérarchie de l’Eglise catholique et du statut d’autorité morale.
Position, qui selon elle, emmène Mgr Kpodzro, à diffamer les responsables de l’opposition, dont Jean Pierre Fabre et à traiter l’attitude de son parti, comme un aveu de culpabilité et de faiblesse.
Cependant note-t-elle que bien avant, dans le courant du mois de février, au cours de la campagne présidentielle du 22 février 2020, le Prélat a déjà déclaré que, « Jean Pierre Fabre n’aime pas son pays. Il n’aime que lui ». Propos qui selon elle, a largement été relayé par les médias nationaux et internationaux.
En réponse le parti rappelle que, « Le président de l’ANC, n’a jamais rencontré seul ni Gnassingbé Eyadema ni Faure Gnassingbé en tête-à-tête, encore moins reçu le moindre centime d’eux ou du pouvoir en place ».
Et de poursuivre dans sa note, «puisque vous persistez à le traiter de corrompu, nous nous voyons contraints d’exiger que vous produisez sous quinzaine, la preuve de vos accusations. Passé ce délai, nous nous verrons dans la triste obligation de vous demander de produire ces preuves devant la hiérarchie de l’Eglise catholique ou, à défaut, devant les tribunaux ».
Caleb AKPONOU
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