Au front pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des praticiens hospitaliers, le SYNPHOT reste aussi préoccupé par le service des urgences dans les hôpitaux du Togo. Vendredi 09 mai 2025, le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) a lancé le débat sur la gestion des urgences hospitalières en présence du médecin Lt. Col Yawo Apélėtė Agbobli, directeur général du CHU-SO, au cours d’une table-ronde à Lomé.
Se basant sur l’ouvrage : « Au front : regards croisés sur la lutte contre la COVID-19 au Togo », du Prof Didier Koumavi Ekouevi, président du Conseil scientifique au cours de la pandémie du Covid-19, le SYNPHOT lance le débat sur la gestion des urgences dans les hôpitaux au Togo.
En lançant le débat sur la gestion des urgences dans les hôpitaux, le SYNPHOT entend amener les autorités togolaises à repenser le système de santé au Togo en tenant compte de la crise sanitaire du Covid-19.
« Nous avons voulu rappeler aux autorités, praticiens, citoyens qu’il n’y a pas si longtemps, notre pays a traversé une crise sanitaire majeure à laquelle il n’était pas préparé. Il y a eu beaucoup de dégâts humains, sociaux et économiques. Nous ne devons pas tourner la page sans en tirer les leçons nécessaires », a expliqué Dr Joël Ametitovi du SYNPHOT.
Le SYNPHOT pour une meilleure gestion des urgences
Ce débat sur les urgences voulu par le SYNPHOT a permis aux participants à la table ronde de discuter de la nécessité d’une meilleure anticipation des crises, la formation continue des professionnels de santé, la communication entre les institutions, et surtout la construction d’un système de santé plus résilient et inclusif.
« Au Togo, en 2025, on n’a toujours pas de fonds de garantie automobile. Alors qu’on sait tous que les accidents de la voie publique sont l’une des infections les plus fréquentes au niveau de nos services d’accueil d’urgence. Donc, il y a tout un mécanisme à mettre en place pour payer ces soins. Et il faut que ces soins soient à la limite gratuits et bien dispensés avant de penser le recouvrement », a déclaré Dr Ametitovi.
Prenant la parole, Dr Gilbert Tsolenyanu, secrétaire général du SYNPHOT a marqué la disponibilité du SYNPHOT à continuer par travailler à l’amélioration du système de santé au Togo.
« En tant que personnel soignant, nous n’avons jamais été indifférents au problème des urgences dans les hôpitaux », a-t-il indiqué.
Rappelons que la table-ronde a été précédée d’une conférence publique du Prof Didier Koumavi Ekouevi sur son ouvrage : « Au front : regards croisés sur la lutte contre la COVID-19 au Togo ».
@Gapola
