L’évolution rapide de notre monde moderne a apporté prospérité et innovation, mais elle a également laissé dans son sillage des défis critiques, mettant en péril notre planète et notre bien-être collectif.
Au cœur de cette quête pour équilibrer le progrès et la préservation se trouve le concept central de durabilité. Bien plus qu’un simple mot à la mode, la durabilité représente une vision essentielle pour l’avenir de notre société.
La durabilité transcende le simple respect de l’environnement. C’est un principe englobant trois piliers interconnectés : l’environnemental, l’économique et le social.
Pour être durable, une action ou une stratégie doit répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Ainsi, la durabilité représente une démarche équilibrée et respectueuse envers notre planète et ses habitants.
Les défis auxquels nous faisons face sont immenses, du changement climatique dévastateur à la déforestation et aux inégalités croissantes. Ces défis ne peuvent être ignorés sans conséquences graves. Ils exigent une action immédiate et coordonnée à l’échelle mondiale. Si nous ne relevons pas ces défis, nous risquons de compromettre la stabilité de notre planète et de mettre en péril la qualité de vie des générations futures.
La durabilité à la NSCT
Au moment où s’annonce la commercialisation primaire du coton graine, nous avons souhaité revisiter les actions entreprises par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), l’une des plus grandes sociétés du pays qui est en prise avec le monde rural, en termes de redevabilité envers ceux-ci.
Selon un responsable de la question au sein de l’entreprise : « la durabilité à la NSCT est ancrée dans l’Agenda 2030 de Olam Agri. Elle est axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de l’environnement grâce à des techniques de culture innovantes, et l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers notre engagement en matière de santé, de nutrition et de réduction des pertes post-récolte ».
À travers cet agenda, la NSCT est résolument engagée à contribuer à un avenir plus durable, en minimisant l’impact sur le changement climatique, la protection de l’environnement et l’améliorant la qualité de vie des communautés rurales.
L’engagement de la NSCT dans la durabilité est structuré autour d’un certain nombre de projets mis en œuvre en milieu paysan.
On retient parmi ces projets : La construction de forage d’eau au profit des communautés : la NSCT avec la contribution de Aid by Trade Foundation, a procédé à la construction de quatre (04) forages notamment à Namaré dans Savane, Tchokoroko dans Centrale, Aloba dans les Plateaux Nord et Mabolé dans la Kara. La Caravane de la Santé (consultation médicale foraine gratuite pour les paysans) qui a permis de soigner déjà plus de 1856 personnes dans toutes les régions. La mise en œuvre du projet « Food Secure » qui est un projet de nutrition au profit des cotonculteurs est une étude sur les habitudes alimentaires, la qualité nutritionnelle des aliments, recommandations alimentaires dans les Savanes. Ce projet a permis de la constitution d’une base de données nutritionnelles de toutes les régions cotonnières. Il s’en suivra une formation des cotonculteurs sur la question.
Le Projet « Cookstove/foyer amélioré » (Projet pilote). La construction de foyers améliorés au profit des cotonculteurs. Ces foyers permettent de lutter contre les maladies pulmonaires/protection de l’environnement, captation du carbone.
« L’appui à la production durable coton ». Il s’agit de la formation de 10 000 cotonculteurs sur les bonnes pratiques agricoles dans la Région de la Kara avec la mise en place de 55 Association, villageoise d’Epargne et de Crédit. Ce projet est mis en œuvre avec le soutien de l’ONG Solidaridad et GIZ.
La formation sur la lutte antierosivie. Il s’agit de la formation de cotonculteurs et de techniciens agricoles sur la lutte contre la dégradation des sols et la mise en place des dispositifs antiérosifs. Projet de reboisement avec plus de 10 000 plantes mises en terre en 2023, en milieu paysan.
Le projet sur les pertes post-récolte. A permis d’analyser les pertes de récoltes au niveau des cotonculteurs notamment lors de la récolte au champ et du stockage, mais aussi à l’occasion de la mise à marché. L’étude permet d’améliorer les techniques de récolte et de stockage.
En combinant une approche proactive avec des initiatives socialement responsables, la filière cotonnière togolaise se positionne comme un exemple de réussite dans le secteur agricole.
