Quelques jours après leur sortie de la prison civile de Lomé, Loïc Lawson et Anani Sossou font le pas de l’apaisement dans l’affaire de vol supposé de 400 millions FCFA au domicile de Kovié, de Kodjo Sevon Tépé Adédzé, ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière. Dans un message, les deux journalistes sont revenus sur leurs publications en reconnaissant avoir exagéré sur le chiffre du montant volé et ont présenté leurs excuses au ministre d’Etat.
Libérés provisoirement vendredi 1er décembre 2023, et placés sous contrôle judiciaire, Loïc Lawson, directeur de publication du journal privé Flambeau des Démocrates, et Anani Sossou, journaliste freelance sont poursuivis de diffusion de fausses nouvelles et d’atteinte à l’honneur du ministre Adédzé.
En effet, leurs inculpations font suite à une plainte déposée par le ministre d’Etat pour publication sur les réseaux sociaux du vol présumé d’argent dans son domicile à Kovié.
Reconnaissant avoir exagéré sur le montant du vol, les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou font leur mea-culpa et présentent des excuses au ministre Adédzé.
” Nos sincères excuses au ministre Kodzo Adédzé et à ses proches. Le montant publié par Flambeau des Démocrates est surestimé par rapport à celui dérobé au domicile du ministre ”, a tweeté Flambeau des Démocrates.
Mieux, M. Sossou dément toutes ses anciennes publications sur l’affaire.
” Je voudrais par ce truchement présenter mes sincères excuses au ministre d’État Monsieur Kodjo Sévon Tépé Adedze par rapport au cambriolage dans son domicile à Kovié. Le montant de 400 millions était surestimé et n’a jamais été volé chez lui” a-t-il posté sur sa page Facebook avant d’ajouter : ” Je démens formellement toutes mes publications antérieures. Toutes mes excuses pour le mal que cela a pu lui causer et à toute sa famille ”.
Outre, le mea culpa des deux journalistes, des voix continuent de saluer la clémence de M. Adédzé, qui a accepté de faire libérer Loic Lawson et Anani Sossou.
Rappelons dans cette affaire, les deux journalistes ont été finalement libérés grâce entre autres à la médiation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
@gapola
