Ouagadougou accueille du 12 au 20 octobre 2025, les jeux de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). Réservée aux athlètes des pays de la zone 3 dont le Togo, cette 2ème édition s’ouvre à des compétitions dans les disciplines sportives de badminton, cyclisme, tennis, pétanque, volleyball, basketball, haltérophilie, karaté, taekwondo et athlétisme. Des sports d’exhibition comme le tarball, le tir à l’arc et la lutte codifiée feront aussi leur apparition dans cette compétition qui fait la part belle au genre avec la participation de nombreuses athlètes féminines.
Le Togo est bel et bien au rendez-vous avec des sportifs présents dans la plupart des disciplines pour disputer et décrocher des médailles.
Organisation panafricaine ayant pour but de promouvoir les valeurs de l’olympisme, le développement humain et la jeunesse, l’ACNOA regroupe 54 comités nationaux olympiques d’Afrique et est affiliée au Comité International Olympique (CIO).
Créée le 28 juin 1981, à Lomé sous les auspices d’Anani Awoumakougan Matthia alors président du Comité National Olympique Togolais (CNOT) et de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1976 à 1995, l’ACNOA est dirigée depuis 2018 par l’algérien Mustapha Berraf, membre du CIO.
Divisée en 7 zones géographiques, l’ACNOA a son siège à Abuja, au Nigéria. La zone 3 dont la capitale burkinabè accueille ces jeux comprend 8 pays dont le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Liberia et le Ghana.
Au-delà de l’aspect sportif de ces jeux, les autorités du Pays des Hommes Intègres entendent vendre une image plus attrayante et positive du Burkina-Faso quelque peu écornée et ternie ces derniers temps par les attaques terroristes auxquelles les pays du Sahel font face.
Mawuko Koffivi EHON
