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Affaire Madjoulba : Un procès qui se veut équitable

Rédigé par : Gapola

Ouvert lundi 23 octobre à Lomé, le procès sur l’assassinat du colonel Bitala Madjouba a livré mardi 7 novembre 2023, son verdict, à la suite de la délibération du tribunal militaire de Lomé. Sur les sept corps habillés poursuivis pour complicité d’assassinat, complicité d’entrave au bon fonctionnement de la justice et complot contre la sécurité de l’Etat, cinq ont été condamnés et deux acquittés.

L’audience du jugement s’est bien déroulée et le verdict rendu par la chambre criminelle du tribunal militaire de Lomé ne souffre d’aucune ambiguïté et ne présente aucune difficulté d’interprétation.

Le général de division Félix Abalo Kadangha et 4 co-accusés ont été condamnés et écopent d’une réclusion criminelle entre 5 et 20 ans. Le Commandant Atèkpe et le Colonel Agbonkou ont été acquittés.

Les togolais doutaient du professionnalisme de ce tribunal militaire, le premier du genre dans l’histoire du pays. Mais c’était tout le contraire. Le droit a été dit. Tout a été fait dans les règles de l’art.

Les accusés ont eu le temps et la facilité nécessaire à la préparation de leur défense, à l’assistance d’un avocat et le droit d’accès au dossier de la procédure. Sans pression ni influence, ils ont tous donné leur version des faits et à un procès équitable.

Le principe de contradictions a été également respecté. C’est donc un procès équitable. En dit long les débats contradictoires avec les interventions du conseil des accusés. On les reconnait de par leurs expériences dans ce domaine et les procès qu’ils ont gagné dans leur vie professionnelle. Ce procès a été équitable.

Le Tribunal militaire allait donner du grain à moudre s’il n’avait pas mis l’accent sur le code de la justice militaire au Togo. La justice militaire est au même titre que la justice civile et administrative.

On aurait aussi voulu voir un militaire magistrat présider ce tribunal, mais c’est en toute ignorance du nouveau code de la justice militaire au Togo.  La présidence des chambres du tribunal militaire relève des prérogatives des magistrats de droit commun.

Au demeurant, ce procès s’est déroulé en conformité avec l’article 21 de la constitution togolaise et montre non seulement la séparation des pouvoir au Togo mais aussi la détermination du gouvernement à faire appliquer le droit, rien que le droit à toutes les couches socio-professionnelles.

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