En effet, les excédents céréaliers, note le Directeur de l’Agence, sont plus remarquables à l’intérieur du pays notamment à Sokodé où ils sont estimé à 42.000 tonnes, l’Est-Mono avec plus 5.000 tonnes de maïs enregistrés ainsi qu’à Bassar, à Mô, à Sotouboua ou encore à Tandjouare.
Mais toutefois, le défi reste comment parvenir à écouler ces produits en cette période marquée par la pandémie de coronavirus qui sévit depuis quelques mois.
Ainsi note Oura Koura Agadazi, «si rien n’est fait dans le sens de l’accompagnement des producteurs, ils risquent de se démotivés et cela portera un coup dur à la croissance agricole enregistrée par le Togo depuis plus d’une décennie et par ricochet à la sécurité alimentaire ».
C’est dans cette logique que l’ANSAT a déversé sur le marché local ces produits. Une manière également pour elle, d’accompagner les populations en cette période de crise.