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Togo : Avec le programme THIMO, le gouvernement garantit du travail à la jeunesse

Rédigé par : Gapola

Pour assurer le développement socio-économique  d’une société,  l’intégration pleine et entière des jeunes aux différents processus et prises de décision est une nécessité. Au Togo, des efforts sont fournis dans ce sens. D’où la mise en place par le gouvernement d’un programme qui lutte contre le désœuvrement de 14.000 jeunes togolais.
 

L’un des projets de ce programme mis en œuvre dans les  milieux ruraux, THIMO permet de lutter autant que faire contre l’inactivité des jeunes et femmes en milieu rural. En effet, les Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (THIMO)  est un projet innovant lancé en mai 2019 par l’État togolais pour répondre à terme, à la sempiternelle question du chômage et du désœuvrement des jeunes vulnérables en milieu rural.
A nos jours, THIMO a permis d’intégrer près de 6.000 jeunes et femmes togolaises sur les 14.000 bénéficiaires escomptés (dont 7000 femmes). Ces jeunes bénéficiaires perçoivent à la fin de chaque dix (10) jours, un montant de 15.000 francs CFA pour service rendu, ceci pour une durée de quatre (04) mois.
Ces jeunes interviennent principalement dans la construction des pistes rurales, l’assainissement public,  la construction des infrastructures marchandes et non marchandes etc.
D’après les chiffres officiels, en fin janvier 2020, plus de 5040 jeunes dont 43 handicapés et 2.909 femmes ont été identifiés dans 72 villages. Toutefois, le processus d’identification des 8960 autres jeunes est en cours.
Le programme est financé à hauteur de 5,1 milliards de francs CFA par la Banque mondiale. Et son exécution est assurée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) et durera  deux (02) ans.
Il est caractérisé par le volontariat communautaire qui s’inscrit dans le cadre du projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV). Mais ici, les jeunes âgés de dix-huit (18) à trente-cinq (35) ans, handicapés ou non, déscolarisés ou non-scolarisés, en situation de pauvreté, issus de 200 villages des 150 cantons les plus pauvres du Togo sont concernés.
Elom KPOGLI (stagiaire)

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