Dans le souci de faire disparaître les scènes de violences dans les compétitions nationales de football, le nouveau ministre des sports Folly Bazi-Katari a convoqué de toute urgence le président du CNO-TOGO, Kelani Azad Bayor et le président de la FTF, Guy Akpovy. A travers un point de presse organisé lundi au cabinet du ministère des sports, les 3 parties ont dévoilé les grandes décisions qui ont découlé de leur séance de travail, placée sous le thème: “Comment faire pour que les violences au sein de nos stades ne se répètent”.
Après Kabou, Dapaong et Lavié le week end surpassé, Badou entre dans la danse des violences la journée précédente. Cette valse de violences à quelques journées de la fin des championnats nationaux suscite des interrogations. Alors les autorités sportives ont pris le problème à cœur et ont pour seul objectif les matchs avec facteur violence zéro. Afin d’y parvenir, le ministre des sports charge le Comex de la FTF à trouver des propositions de solutions d’ici mercredi prochain.
Selon Folly Bazi-Katari, ministre des sports, des réflexions en cours doivent déboucher sur des solutions de non-violence sur nos stades.
“La rencontre d’aujourd’hui a tourné autour des violences dans les stades de la D1 et D2. C’est une rencontre de prévention et en même temps de réflexion afin de trouver une solution à ce mal”, a-t-il fait savoir.
Pour le président de la FTF, Guy Akpovy, qui a dû revenir de façon expresse de Niamey pour assister à cette rencontre au combien importante, tout sera mis en œuvre pour mettre fin à ces problèmes de violences.
“Pour diverses raisons, les gens veulent tout faire pour saboter les championnats. Nous n’allons pas trouver la solution tout suite mais ce qui est sûr, nous allons scruter les images, et au niveau du Comex, nous allons réfléchir sur la question et revenir voir le ministre pour des propositions idoines. J’avoue que la passion est tellement grande que les gens ne pensent même pas aux sanctions puisque si nous avons sanctionné les stades et que les gens continuent à réagir de la sorte, il y a problème. On s’est attardé sur ces questions pour trouver effectivement des solutions à cette escalade de violences”, a-t-il déclaré.
Vivement que ces échanges qualifiés de “fructueux” puissent véritablement pondre des mesures dissuasives importantes pour éradiquer ce fléau et permettre au ballon de continuer de rouler sur les stades. Le moyen le plus court pour y parvenir est l’éducation et la sensibilisation avant le début de chaque compétition.
John ATTISSO
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