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Togo : “Petite Sœur à Sœur” mobilise contre la prostitution des jeunes filles

Rédigé par : Gapola

L’association Petite Sœur à Sœur ne désarme pas contre la prostitution des jeunes filles. Mardi 23 novembre 2021 à Lomé, elle a tenu une journée de réflexion avec les autorités administratives et traditionnelles du Grand Lomé sur la question. Objectif, recueillir leurs propositions et définir des stratégies pour remédier au phénomène au Togo.

Autrefois réservées aux femmes âgées, la prostitution est de plus en plus pratiquées par les jeunes filles. Les conséquences : les grossesses non désirées, la propagation des IST et des MST, la consommation des substances psychotropes pour ne que ceux-là.

Face à la situation, l’association Petite Sœur à Sœur ne désarme pas. Mardi, elle a regroupé les autorités administratives et traditionnelles du Grand Lomé, pour trouver les voies et moyens de lutte contre le phénomène la base au Togo.

Selon Yawo-Akototsè Ama, directrice exécutive de l’association, aujourd’hui, le phénomène de prostitution est l’apanage des jeunes filles.

« Nous avons regroupé les autorités administratives et traditionnelles pour réfléchir sur comment ces acteurs peuvent contribuer à la lutte contre le phénomène. Aujourd’hui, nous constatons que le phénomène de prostitution est devenu l’apanage des jeunes filles dans notre pays. Et certaines grandes villes de notre pays comme Lomé, Atakpamé, Sokodé ont des coins chauds de prostitutions », a-t-elle révélé avant d’ajouter : « A travers cette activité, nous analysons comment la chefferie et la mairie peuvent ensemble contribuer à établir un plan d’action ».

Pour Mme Yawo-Akototsè, il faut que les parents prennent leurs responsabilités.

« Il faut que nous allons à l’éducation. Les parents doivent jouer leur partition car beaucoup de choses expliquent la prostitution », a-t-elle constaté.

Quelle partition pour les autorités traditionnelles ?

Selon Maman Akouebassa III, chef du village de Totsi Cacaveli Nyivémé, il doit falloir être plus déterminant dans la lutte.

« La situation est un peu délicate, mais on doit continuer par lutter. De par le passé, nous avons tenté des actions. Mais aujourd’hui, nous devons plus renforcer la sensibilisation. Nous invitons les parents et enseignants à se joindre à nous dans ces efforts de lutte », a-t-elle appelé.

Pour Togbui Koudeka Kodjo, chef quartier Bè-Kpota Atchantimé, il n’est pas question de baisser la garde.

« Le phénomène de prostitution qui gangrène le pays est très avancés. Mais nous ne devons pas baisser la garde. Ensemble et avec la contribution de tous les acteurs, nous pensons qu’on peut arriver »,a-t-il indiqué.

@gapola

Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com       

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