Les Produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés (PMQIF) sont au cœur d’une conférence universitaire au Togo. Organisée par l’Institut de Formation et de Recherche pour le Développement Durable (IFORDD), elle se tient mercredi 14 mai 2025, au siège d’IFORDD à Hédzranawoé-Novissi et sera animée par M. Aleka, docteur en droit public et expert en réglementation pharmaceutique.
En effet, le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés est devenu un problème de santé publique dans le monde et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.
Ce phénomène apparu après les indépendances des pays africains autour des années 1960 visait à couvrir une demande insatisfaite.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un (01) médicament sur dix (10) en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est soit de qualité inférieure, soit falsifié.
Les cas signalés à l’OMS proviennent de pays où l’accès aux produits médicaux est entravé : 42 % des signalements du trafic reporté au dispositif global de surveillance de l’OMS proviennent d’Afrique subsaharienne (OMS, 2017). Ce qui signifie que les patients prennent des médicaments qui ne peuvent ni traiter ni prévenir les maladies dont ils souffrent.
A cette conférence universitaire, le conférencier aura à répondre à des questions du genre : Quelles sont les causes du phénomène des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés ? Quelles sont les conséquences du phénomène des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés ? Quel est le cadre normatif, institutionnel et stratégique de lutte contre ce fléau ?
La conférence est ouverte au public, notamment aux étudiants.
@Gapola