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Affaire des 400 millions FCFA : UPF-Togo déplore la poursuite judiciaire contre les deux journalistes

Rédigé par : Gapola

La section togolaise de l’Union de la Presse Francophone (UPF-Togo) se dit inquiète par rapport à la tournure de l’affaire des 400 millions FCFA volés au domicile du ministre Kodzo Adedze, à Kovié. Dans un communiqué, l’UPF-Togo dénonce la poursuite des deux confrères journalistes, nonobstant les dispositions du code de la presse et de la communication.

En effet, lundi13 novembre 2023, Loïc Lawson-Avla, directeur de publication du journal Flambeau des Démocrates et président de l’UPF-Togo, et le journaliste freelance Anani Sossou ont été convoqués à la Brigade de Recherches et d’Investigation (BRI). Et ce, dans le cadre de l’affaire des 400 millions qui seraient volés au ministre d’Etat Adedze, ministre de l’Urbanisme et de l’habitat.

” Après une journée complète d’audition, ils ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête, faisant face à des accusations de diffamation, d’atteinte à l’honneur du ministre et d’incitation à la révolte”, a indiqué Dr Pierre-Claver Kuvo, vice-président de l’UPF-Togo.

Dans son communiqué, l’UPF-Togo appelle à privilégier le Code de la Presse et de la Communication du Togo et le recours à des mécanismes d’auto-régulation tels que l’Observatoire Togolais des

Médias (OTM) et la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour le règlement de cette affaire.

” Nous exhortons les autorités judiciaires togolaises à garantir un traitement équitable et transparent pour Loïc Lawson et Anani Sossou, respectant ainsi les principes fondamentaux de la liberté de la presse et du droit à l’information. De plus, nous attirons l’attention sur le contexte plus large de cette affaire, en rappelant les antécédents judiciaires impliquant le ministre Adedze et des journalistes togolais ” a déclaré Dr Kuvo avant d’ajouter : ” La démocratie ne peut prospérer que dans un environnement où les médias peuvent fonctionner librement sans craindre des représailles. La répétition de telles situations ne peut que nuire à la démocratie et à la libre expression au Togo ”.

Aussi appelle-t-il, la communauté internationale, les organisations de médias et les défenseurs des droits de l’Homme à rester vigilants face à ces développements et à soutenir les efforts visant à garantir la liberté de la presse au Togo.

Par ailleurs, l’UPF-Togo rappelle l’importance de préserver les acquis des avancées de la liberté de presse avec la dépénalisation des délits de presse depuis 2004 au Togo, et encourage le respect de ces principes, même à l’ère des réseaux sociaux.

@gapola

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