Depuis l’apparition de cette maladie qui fait et continue de faire des victimes un peu partout dans le monde, les gouvernements de plusieurs pays touchés par cette terrible maladie ont pris des décisions courageuses afin de freiner la propagation du virus. Au nombre de ces mesures, se trouve la fermeture des écoles. Une situation qui n’est pas sans conséquences pour les écoles privées du Togo.
Faute de moyens financiers, ces écoles privées sont réduites à elles-mêmes et sous le courroux des enseignants qui du jour au lendemain se retrouvent sans salaires. Pire, les nombreuses charges fiscales imposées par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les services des recettes de l’OTR à ces écoles constituaient déjà en temps normal, une véritable épée de Damoclès sur la tête de ces établissements scolaires.
Au regard de leur rôle social, les fondateurs d’écoles privées laïques lancent un appel d’aide aux autorités publiques pour leurs permettre de faire à leurs différentes obligations et une redéfinition du statut des écoles privées au Togo.
Très sensible à leur cause, Innocent Kagbara, le président de la Commission de l’éducation et du développement socio-culturelle à l’Assemblée nationale a salué la démarche d’UFEPLAT et rassuré la délégation de saisir les premières autorités du pays de leurs doléances.