Le premier Forum Économique Togo-Union Européenne s’est achevé le 14 juin dernier à Lomé. Cet évènement a été une aubaine pour Togo Invest, qui l’a d’ailleurs parrainé, d’exposer aux investisseurs les raison pour le financement de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND, 2018-2022).
Lancée en 2014, Togo Invest est désormais dans la phase opérationnelle de sa mission. Structure étatique, elle est appelé à conduire le développement et la mise en œuvre d’investissements stratégiques par et pour l’État afin de créer de la valeur pour l’économie togolaise et ses populations.
Elle a été un partenaire de taille à ce premier forum Togo-UE à travers la mobilisation des investisseurs du vieux continent pour le financement des projets prévus dans le cadre de la mise en œuvre du PND du Togo.
A l’occasion de ce grand rendez-vous économique, Samuel Mivédor (Photo), le directeur général de Togo Invest a expliqué que sa structure joue un rôle capital dans la promotion et l’investissement au Togo. Elle constitue un levier sur lequel s’appuie le Programme National de Développement (PND) lancé le 4 mars dernier par le chef de l’État, Faure Gnassingbé.
“Le PND est un programme innovant qui s’articule autour de 20 projets subdivisés en 3 axes principaux. L’un des axes sans lequel aucun développement ne sera possible, c’est le secteur des infrastructures notamment la plateforme logistique du port de Lomé et le port sec de Cinkassé… L’un des projets sur lequel Togo Invest travaille également, c’est l’énergie qui aussi est très indispensable pour le développement d’un pays“, a informé Samuel Mivedor.
Il s’est ensuite félicité de l’accomplissement par sa structure de la mission qui lui est assignée. A ce jour elle a contribué à environ 25℅ à la réalisation du projet de construction de la centrale thermique “KÉKÉLI Efficient Power” dont la première pierre a été posée le mercredi 12 juin dernier par Sélom Klassou, le premier ministre.
Dans le but de remplir sa mission et attirer de plus en plus d’investisseurs, Togo Invest bénéficie de l’accompagnement de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Chine.
Esaïe EDOH
