Il s’agit d’une mesure qui s’inscrit dans la logique de désengorgement des prisons en vue de la protection des détenus contre la pandémie de la Covid-19.
Mais l’ASVITO, qui prend acte de la mesure, appelle cependant les autorités gouvernementales à corriger l’image « très écornée du Togo sur le plan international par rapport au laxisme et à la permissivité de la politique togolaise vis-à-vis de ce fléau qu’est la drogue ».
Mais interpellant le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, Atcholi Kao Président de l’ASVITO, l’invite à l’impartialité.
Ainsi note-t-il, nous « invitons le Chef de l’État à faire libérer par la même prérogative les milliers de prisonniers qui sont accusés pour des faits moins graves que le trafic de drogue et qui croupissent depuis des années dans les Prisons de Lomé ».Et de conclure, « cela y va des valeurs d’équité, d’impartialité et de responsabilité qui restent les fondements et caractéristiques d’un Président de la République ».