Chaque 18 novembre la communauté africaine célèbre la journée de la statistique. A l’occasion de l’édition 2018, le directeur général de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographique (INSEED), Koamé Kouassi (Photo) a animé une conférence de presse mardi à Lomé, au cours de laquelle il a fait un exposé sur sa structure.
Dans son exposé, le directeur de l’INSEED a présenté sa structure, sa place dans le développement du Togo et a partagé quelques statistiques officielles avec les professionnels des média.
S’agissant de l’INSEED, il a été mis en place en remplacement de la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN) par décret N°2015-020/PR du 24 février 2015. Il comprend une direction générale, cinq (5) directions centrales et 5 directions régionales.
L’INSEED a pour mission de conduire les études, enquêtes et recensements. Il s’en charge également de l’élaboration, de l’analyse et de la publication des comptes de la nation, les statistiques économiques et sociodémographiques.
L’archivage et la gestion des bases de données statistiques nationales, la coordination du système statistique national et l’assistance de tous les services font aussi partir de la mission de l’INSEED.
Pour ce qui est de la journée de la statistique africaine, l’INSEED organise le 19 novembre prochain à Dapaong, une série d’activités notamment des exposés sur le thème de cette année “Des statistiques officielles de haute qualité pour assurer la transparence, la bonne gouvernance et le développement inclusif“. Au lycée de Nassablé, l’INSEED fera découvrir aux élèves, les services de la statistique nationale et les sensibilisera sur la loi statistique.
La célébration de cette journée au Togo, d’après le directeur de l’INSEED, vise “à attirer l’attention des populations sur l’importance que revêt les statistiques“.
Il faut noter que la journée de la statistique africaine a pour but de sensibiliser le public sur l’importance des statistiques dans tous les aspects de la vie sociale et économique.
Esaïe EDOH
