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PASA : Déjà plus de 300 éleveurs financés

Rédigé par : Gapola

L’option de la promotion des élevages commerciaux dans  la mise en œuvre de la composante 2 du Programme d’appui au secteur agricole (PASA) fait mouche. L’initiative gouvernementale dont le but est d’augmenter les revenus des producteurs a en 3 ans permis de financer plus de 300 éleveurs sur toute l’étendue du territoire national. Un début prometteur qui témoigne de la volonté des dirigeants à améliorer considérablement les conditions de vie des populations rurales.
 

Au cours de l’année 2019, le gouvernement a décaissé près de 1,5 milliard de francs CFA dans le cadre du PASA pour subventionner 307 éleveurs : cinquante (50) dans la région maritime, soixante-dix (70) dans les Plateaux, soixante-sept (67) pour la région centrale, cinquante (50) dans la région de la Kara et soixante-dix (70) dans la région des savanes. Entre autres, cet appui financier a servi à doter les bénéficiaires d’infrastructures et d’équipements d’élevage.
Aussi, le Togo envisage de faire migrer les meilleurs éleveurs opérant à l’échelle familiale à un statut d’éleveurs semi-modernes fonctionnant comme de véritables entrepreneurs en élevage. Ce qui leur permettra d’alimenter les marchés en produits d’élevage (volailles locales et petits ruminants sur pieds). Selon les chiffres communiqués par le ministère en charge de l’Elevage, depuis son lancement en 2017, le programme a permis de passer de 300.000 têtes de bœuf à 475.000 et de 1,5 million à 4,2 millions d’ovins et caprins. De son côté, la production de volailles a connu une hausse de 08 millions à 14,5 millions de têtes.
Le PASA bénéficie du soutien de la Banque mondiale et est estimé à un coût global de plus de 26 milliards de francs CFA. Il a permis de créer 20 Entreprises de services et organisations paysannes (ESOP) dont 10 pour le riz, 04 pour le soja, 02 pour le miel, 02 pour l’ananas, 01 pour l’arachide et 01 pour le manioc. En outre, il a promu 170 fermes commerciales d’élevage et financé 88 microprojets agricoles et 186 microprojets piscicoles. Avec la distribution de 3679 géniteurs améliorateurs petits ruminants et de 5300 géniteurs améliorateurs volailles, le projet a amélioré le sous-secteur de l’élevage. On dénombre aujourd’hui près de 60.000 agriculteurs, 13.000 éleveurs, 1600 pêcheurs et 500 mareyeuses et transformatrices de poissons qui ont bénéficié du programme.
La relance du sous-secteur de l’élevage qui cadre avec la promotion des élevages commerciaux, est un projet en adéquation avec l’axe 2 du Plan national de développement (PND) qui vise à assurer la sécurité alimentaire, accroître les revenus des exploitants et améliorer les conditions de vie des populations rurales, particulièrement celles des populations vulnérables, les femmes et les jeunes.
Thierry AFFANOUKOE

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